Les BRICS créent une banque de développement au capital de 50 milliards de dollars


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Les pays émergents des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont annoncé, mardi, la création d’une banque de développement, basée à Shangaï. Elle est dotée d’un capital de 50 milliards de dollars, ainsi qu’un fonds d’urgence de réserves de 100 milliards de dollars.

Les pays émergents des BRICS, composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, n’ont pas perdu de temps lors de leur sixième sommet organisé à Fortaleza, au Brésil. Ils ont annoncé, mardi, la création d’une banque de développement, basée à Shangaï et dotée d’un capital de 50 milliards de dollars, ainsi qu’un fonds d’urgence de réserves de 100 milliards de dollars.

Le premier président de la « Nouvelle Banque de Développement » sera issu d’Inde, selon la déclaration finale du 6e sommet. Le projet de la banque de développement des BRICS était déjà en discussion lors de leur cinquième sommet à Durban, en Afrique du Sud. Le principal thème de ce 6e sommet des BRICS est le suivant : « Les BRICS et l’Afrique : un partenariat pour le développement, l’intégration et l’industrialisation ».

L’objectif des BRICS est de constituer une force économique et politique pour s’affranchir des puissances occidentales. Il devrait s’appuyer sur cette banque internationale de développement ainsi que la création d’une agence de notation pour atteindre leur but, qui est aussi de contourner le système économique mondial régi par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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