Le Togo veut faire entrer son patrimoine à l’Unesco


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Le Togo a proposé huit sites culturels et naturels à l’Unesco en vue de leur inscription sur la liste du patrimoine culturel mondial. 27 pays africains ont déjà un ou plusieurs sites classés.

Le Togo espère faire inscrire certains de ses sites naturels sur la liste du patrimoine culturel mondial de l’Unesco. Suite à une mission d’inventaire et de sélection des sites togolais en octobre 2000, huit sites ont répondu aux critères de l’Unesco : caractère unique et universel du site, intégrité (stabilité sur le plan physique) et authenticité.

En décembre 2001, le gouvernement togolais a donc proposé de faire entrer au patrimoine naturel et culturel mondial le Palais des gouverneurs de Lomé, le Woold Home (site esclavagiste à Agbodrafo), le Parc national de la Kéran et la Réserve de faune de l’Oti, la Réserve de faune d’Alédjo, le Parc national Fazao-Malfakassa, l’Agglomération Aného-Glidji, les Greniers des Grottes de Nok et de Mamproug et l’Habitat traditionnel Betammaribé en pays Tamberma.

Plan d’assistance

C’est ce dernier qui semble avoir retenu l’attention car, comme le précise le site officiel du gouvernement, il  » bénéficie en ce moment d’une assistance des partenaires de l’Unesco en vue de l’élaboration d’un plan de gestion « . Pour autant, le Comité du patrimoine mondial, composé de 21 Etats élus, n’a pas encore donné sa réponse qui devrait intervenir fin 2002. Pour la période 2001-2003, quatre pays africains font partie de ce Comité : l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria et le Zimbabwe.

La liste du patrimoine mondial a été instituée en vertu de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel adoptée par l’Unesco en novembre 1972.

27 pays d’Afrique y ont déjà inscrit au moins un site. L’un des dernier en date : la zone Sainte-Catherine, dans le Sinaï égyptien.

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