Le « oui » l’emporte à 97,36 pour cent en Algérie


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Drapeau de l'Algérie
Drapeau de l'Algérie

Le Référendum qui s’est déroulé jeudi 29 septembre 2005 en Algérie se conclut sans ambiguïté par un soutien massif à la réconciliation nationale prônée par Abdelaziz Bouteflika.

Les Algériens ont donc plébiscité, à une écrasante majorité, le projet de Charte pour la paix et la
réconciliation soumis au référendum du 29 septembre, selon les chiffres officiels annoncés ce vendredi à la presse, par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, qui parle de « haut niveau de participation » et de « soutien solide au oui ».

Sur les 18 millions 313 594 électeurs inscrits, 14 606 798 ont accompli leur droit constitutionnel, soit un taux de participation de 79,76 pour cent.

Ce taux de participation a été salué comme exceptionnel par les autorités algériennes, et il était notamment très élevé à Alger même (71% des électeurs ont voté) et dans la plupart des grandes villes. En revanche, les partis d’opposition qui appelaient au boycott n’ont pas manqué d’exprimer des doutes sur ces chiffres qu’ils jugent exagérés. Saïd Sadi, Président du RCD, de sensibilité kabyle, parle de « bouffonnerie », tandis que Hocine Aït Ahmed, chef historique du Front des Forces Socialistes, parle (depuis Paris) d’un « tsunami totalitaire ».

Le « oui » a obtenu 14 054 164 voix, soit un taux de 97,36 pour cent, alors que le « non » a obtenu 381 127 voix, soit un taux de 2,64 pour cent.

Heureux de voir l’Algérie tourner résolument la page de la décennie terroriste, le Ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a tenu à saluer dès vendredi 30 septembre le résultat de « cette consultation démocratique »… Déclaration qui n’a pas manqué d’être diversement appréciée et commentée, d’un bout à l’autre de l’échiquier politique algérien…

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