Le nouveau visage de la Cemac


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Globe terrestre
Globe terrestre représentant une partie de l'Afrique

Le Congolais Pierre Moussa est le nouveau président de la Communauté économique de l’Afrique centrale (Cemac). Mais avant qu’il ne soit nommé, les négociations ont été rudes lors du sommet de l’organisation, qui s’est achevé mercredi à Brazzaville.

Les discussions ont été très longues. Mais un accord a été trouvé lors du sommet de la Communauté économique de l’Afrique centrale (Cemac), qui s’est achevé mercredi dans la capitale congolaise, Brazzaville. C’est finalement le Congolais Pierre Moussa, ministre du Plan et de l’Aménagement du territoire, qui a été nommé à la tête de l’organisation. Il remplace le Camerounais Antoine Ntsimi, dont la gestion a été très critiquée.

Avant de voir le bout du tunnel des tergiversations, les six pays composant la Cemac, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Tchad, ont chacun défendu leurs positions. Les chefs d’Etats membres de l’organisation ont décidé d’appliquer le principe de rotation par ordre alphabétique, rapporte RFI.

« Des engagements politiques très clairs »

Un principe, instauré il y a deux ans, que le président centrafricain François Bozizé a tenu à défendre. Il avait deux candidats pour le fauteuil. Mais le dirigeant a finalement fait des concessions pour laisser le poste au Congo. D’autant plus que la Centrafrique est à la tête de plusieurs organisations, notamment la vice-présidence de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). Le pays dirige également la nouvelle compagnie Air Cemac et a pris la direction de plusieurs organisations institutionnelles. Pour Idriss Déby, président du Tchad, ce sommet est réussi. « Je dirais que c’est le premier sommet où les engagements politiques sont très clairs pour arriver à une intégration ».

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