Le Maroc pourrait bientôt intervenir en Libye


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Armée marocaine
Armée marocaine

En proie à une guerre civile depuis la mort de l’ancien chef d’État, le colonel Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011, dans les environs de Syrte, la Libye, qui n’a pas encore retrouvé sa stabilité d’antan sur l’ensemble de son territoire, vient de solliciter à cet effet, l’appui des Forces armées royales (FAR) pour faire face aux défis sécuritaires dans le pays.

Le Maroc pourrait bientôt intervenir en Libye dans le domaine militaire. En effet, au terme de la 17ème édition d’African Lion, l’exercice le plus important en Afrique, le Général Mohamad al-Haddad, représentant du gouvernement libyen d’unité nationale a sollicité l’expertise et l’expérience des Forces armées royales (FAR) pour unifier les institutions militaires et les renforcer afin de faire face à tous les dangers qui guettent le pays, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia.

Le Général Mohamad al-Haddad aurait exprimé la volonté de son pays de consolider la coopération militaire avec le Maroc afin de faire face aux défis auxquels son pays fait face, selon journal. Répondant à la requête libyenne, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que le roi Mohammed VI a donné des instructions en vue d’accompagner le processus politique libyen jusqu’à la concrétisation de la stabilité du pays.

Le chef de la diplomatie marocaine avait échangé à Rabat, une semaine avant, avec son homologue libyen, Najla Mangoush, sur l’agenda proposé par le gouvernement d’union nationale. Bien avant lui, le président du Parlement de l’Est (Tobruk), Salah Aguila, et le président du Haut conseil de l’État avaient effectué une visite au Maroc pour échanger avec les autorités marocaines des efforts en faveur de la paix en Libye. « Le Maroc se tient toujours aux côtés de ce pays et accompagne tous les choix de ses institutions », a-t-il précisé.

Les efforts du Maroc dans le dialogue inter-libyen et le dénouement de la crise ont été mis en avant par la communauté internationale et salués par l’ONU, l’Union Africaine (UA), l’Union Européenne (UE), la Ligue arabe et plusieurs capitales occidentales, rappelle le journal.

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