L’indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde, publié par l’ONG Transparency International révèle que l’Algérie se positionne à la 104ème place sur 180 pays, loin derrière le Maroc qui occupe la 86ème position et reste donc beaucoup moins corrompu que le voisin de cette partie Nord de l’Afrique.
L’ONG Transparency International vient de publier son indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde durant l’année 2020 écoulée. Selon ce rapport annuel, l’Algérie a obtenu le score de 36 points sur 100 et se place 104ème sur 180 pays et gagne deux places par rapport au précédent classement (durant l’année 2019) où elle occupait le 106ème rang.
Ainsi, l’Algérie arrive au même rang que l’Albanie, la Côte d’Ivoire, El Salvador, le Kosovo, la Thaïlande, le Vietnam, mais se classe loin des pays voisins : la Tunisie occupe la 69ème place, et gagne 5 places par rapport à l’année précédente. Quant au Maroc, il occupe la 86ème position et recule ainsi de 6 places par rapport à l’an dernier.
En Afrique, les Seychelles ont conservé le meilleur classement avec un score de 66, suivies du Botswana (60) et du Cabo Verde (58). Au bas de l’indice se trouvent le Soudan (16), la Somalie (12) et le Soudan du Sud (12). Les autres pays africains classés parmi les moins corrompus que le Ghana, qui s’est classé 10ème en Afrique subsaharienne, comprenaient le Rwanda (49ème), Maurice (52ème), la Namibie (57ème), Sao Tomé-et-Principe (63ème), le Sénégal (67ème) et Afrique du Sud (69ème).
Dans le bas du classement, on retrouve : la Libye (173ème), la Guinée Equatoriale et le Soudan à la 174ème place, et le Yémen à la 176ème place aux côtés du Venezuela, et la Syrie 178ème. Le Soudan du Sud et la Somalie (179ème) occupent quant à eux le bas du classement mondial.
À noter que l’indice de perception de la corruption (IPC) établi par Transparency International classe les pays selon le degré de corruption perçu dans le secteur public.
