Le Maghreb des opportunités


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Rapprocher les entrepreneurs des deux rives de la Méditerranée et mettre en lumière les opportunités d’investissement en Afrique du Nord est le but de la Convention France-Maghreb, organisée à Paris par le magazine du Management et des ressources humaines (MRH). Zoom sur l’Algérie.

 » L’Algérie souffre d’un énorme paradoxe : elle a une trésorerie saine, digne d’un pays du Golfe, et un taux de chômage de 29% de la population active ! « , s’exclame Si Hocine Latni, conseiller économique à l’ambassade d’Algérie. Et d’appeler les investisseurs étrangers à venir s’installer dans son pays. Il avance plusieurs arguments. D’abord, les chiffres. Le produit intérieur brut (PIB) est de 90 milliards de dollars avec un excédent commercial de 10 milliards de dollars. L’inflation est contenue à 2%, alors que la croissance piétine à 3%. Avec 18 milliards de dollars en réserve de devises, l’Algérie a une comptabilité saine. Le plan de relance économique lancé par le président Abdelaziz Bouteflika, passé malheureusement inaperçu à cause des évènements de Kabylie et des rendez-vous électoraux, fait de l’Etat algérien la première entreprise locale avec un budget de 7 milliards de dollars.

Investisseurs, on vous aime

 » La loi algérienne a enterré le nationalisme économique. Le législateur ne fait pas de différence entre investisseurs algérien et étranger. Fini le fameux 51/49. L’investisseur étranger peut avoir la majorité absolue des actions et donc dépasser 51% « , explique Dahmane Abderrahman, avocat d’affaires. Les encouragements fiscaux sont très importants : exonération d’impôts, de charges fiscales et réduction des droits de douane au minimum (5,5%). Le nouveau code des investissements, promulgué en 2001, offre des garanties solides aux investisseurs et tourne définitivement la page socialiste.

1 500 entreprises privatisables. L’Etat veut se désengager de la gestion des entreprises. Dans le cahier des charges, 1 500 entreprises sont actuellement privatisables. Les autorités algériennes interdisent aux entreprises publiques d’investir ou de se développer. Ces dernières doivent se satisfaire de gérer les affaires courantes. En attendant leur privatisation.

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