Le Kenya dément la présence de soldats ougandais sur son sol


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Le ministre kenyan de la Sécurité intérieure et de l’Administration provinciale, le PR George Saitoti, a réfuté lundi, l’allégation selon laquelle Nairobi a demandé 3.000 soldats à l’Ouganda pour soutenir le président Mwai Kibaki.

Le PR Saitoti a qualifié de « rumeurs scandaleuses et sans fondement », les affirmations de l’opposition selon lesquelles l’Armée de résistance nationale de l’Ouganda (NRA) se trouvait dans le pays pour semer le chaos dans les fiefs de l’opposition.

Des membres du Parlement représentant les provinces Occidentale et de Nyanza, frontalières avec l’Ouganda, ont indiqué dimanche dans un communiqué conjoint, que des troupes ougandaises arrivaient au Kenya par bateau (par le Lac Victoria), et par la route depuis que le président Kibaki a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle.

« Au cours de la semaine écoulée, il y a eu un renfort de troupes le long de la frontière et en l’absence d’un renfort similaire des troupes kényanes, nos populations ont raison de s’inquiéter », ont déclaré des députés, dont Oburu Odinga, Chris Okemo et Ababu Namwamba. Ils ont affirmé que les soldats de la NRA étaient détachés pour semer le désordre en cas de manifestations de l’opposition.

Les législtateurs ont allégué que des troupes étrangères étaient impliquées dans les massacres à Kisumu, Bondo, Siaya, Rangwe, Mbita, Nyatike, Gem et Ugenya dans la Province de Nyanza et dans les exactions commises contre les villageois à Busia, Bungoma et Kakamega dans la Province Occidentale, considérés comme des fiefs de l’opposition.

Cependant, le porte-parole de la police Eric Kiraithe a réfuté ces accusations. « Nos agents à la frontière ont enquêté sur ces affirmations, mais ils n’ont rien trouvé pour les étayer. Ce sont des rumeurs et les résidents de ces zones sont en sécurité » a déclaré M. Kiraithe cité dans The Standard.

L’Ouganda a réfuté avoir envoyé des troupes au Kenya, en affirmant n’avoir déployé que des membres de sa police le long de la frontière commune pour faire respecter la loi et l’ordre face à l’afflux croissant de déplacés kényans.

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