Le Hamas palestinien décapité en Egypte !


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La justice égyptienne a interdit, ce mardi, au Hamas palestinien de mener des activités sur le territoire égyptien.

L’Egypte vient de couper l’herbe sous les pieds du Hamas palestinien. La justice a en effet interdit, ce mardi, à l’organisation palestinienne de mener des activités sur le territoire égyptien, selon une source judiciaire, rapporte l’AFP. En clair, le Hamas ne pourra plus opérer en Egypte et ses représentations devront être fermées. D’autant qu’un de ses principaux responsables, Moussa Abou Marzouk, qui vit au Caire, pourrait faire l’objet d’un mandat d’arrêt. Le Hamas a aussitôt dénoncé cette décision, arguant qu’il s’agit d’une atteinte à la cause palestinienne. « Une telle décision vise à étrangler la résistance et sert l’occupation israélienne » a, pour sa part, déclaré à l’AFP Bassem Naïm, conseiller pour les Affaires étrangères du chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh.

Il faut dire que l’organisation palestinienne, qui administre la bande de Gaza, est une émanation des Frères musulmans, la confrérie d’où est issu Mohamed Morsi, renversé le 3 juillet dernier par l’armée. Or, les autorités égyptiennes considèrent les Frères musulmans, dont les activités ont également été interdites sur le territoires égyptien, comme une organisation terroriste. Le pouvoir estime que le Hamas représente également une menace majeure à la sécurité de l’Egypte, tout comme la confrérie des Frères musulmans d’ailleurs. Le Caire accuse les deux organisations de soutenir les extrémistes qui opèrent dans le Sinaï. Des allégations démenties par le Hamas.

Le Hamas est également impliqué dans un des procès intentés contre Mohamed Morsi. La justice reproche au Président déchu d’avoir participé avec l’organisation palestinienne en 2005 à un « projet terroriste ». Les pro-Morsi eux réclament toujours la libération de l’ancien Président qu’ils considèrent toujours comme le dirigeant légitime de l’Egypte.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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