Le FMI débloque le règlement de la dette du Liberia


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Le Fonds monétaire international a annoncé, lundi, que ses pays membres s’étaient entendus pour régler les arriérés de paiement du Liberia. Cette décision permettra au pays d’apurer sa dette extérieure et de faire avancer le processus de reconstruction.

Par Awa Traoré

Le Liberia est soulagé d’un poids. Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, lundi, qu’il solderait les arriérés de paiements que ce pays d’Afrique de l’Ouest a contractés auprès du FMI, de la Banque Mondiale et de la Banque africaine de développement. Après un processus difficile, le FMI a obtenu que ses membres paient 842 millions de dollars pour soulager le Liberia. Un geste qui doit débloquer les mécanismes internationaux d’effacement de créances de l’Etat.

« L’avancée réalisée aujourd’hui (lundi, ndlr) constitue une étape déterminante pour mettre le Liberia sur la voie d’un apurement total de sa dette », indique un communiqué citant Dominique Strauss-Kahn, le nouveau directeur général du FMI qui avait signifié son envie d’appliquer une politique en faveur de l’Afrique. L’ex-ministre français des Finances précise que le FMI finalise un plan triennal de développement, soutenu par le Fonds mondial, qui aidera le Liberia à lutter contre la pauvreté et à faire face à ses autres engagements financiers.

Bon point pour bonne conduite

« Cela permet à notre pays d’avancer et d’accélérer le pas de la reconstruction avec les ressources auxquelles nous allons pouvoir avoir accès en conséquence de ce développement majeur », a déclaré à la BBC le vice-ministre libérien de l’Information, Gabriel Williams.

La décision du FMI semble faire office de bon point pour les efforts en matière de lutte contre la corruption. « Je voudrais dire combien j’apprécie le travail de la présidente Johnson Sirleaf et de son équipe économique. (…) Malgré les difficultés de l’après-guerre, le gouvernement du Liberia a obtenu une somme de résultats encourageants en terme de gestion macro-économique et de réformes », explique Dominique Strauss-Kahn. « La présidente Johnson-Sirleaf a réalisé un travail énorme dans une situation difficile et cette décision va tous nous aider à lui offrir, ainsi qu’au Liberia, plus de soutien », a pour sa part conclu Robert Zoellick, président de la Banque mondiale.

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