
Du 10 au 20 décembre 2025, Paris vibrera au rythme du cinéma africain et caribéen. Pour sa 7e édition, le festival L’Afrique fait son cinéma franchit une nouvelle étape en s’installant à l’EICAR, l’École internationale de création audiovisuelle et de réalisation, partenaire officiel de l’événement. Une manière d’ancrer la manifestation au cœur de la formation et de relier les 2 000 étudiants de l’école aux industries créatives du continent.
Créé en 2015 par l’association Africans in Film, le festival s’est imposé au fil des ans comme une vitrine essentielle du cinéma africain contemporain. Il met en lumière les nouvelles écritures, les coproductions entre l’Europe, l’Afrique et la Caraïbe, et soutient les jeunes talents à travers des rencontres professionnelles, ateliers et masterclasses. Sa programmation, à la fois populaire et exigeante, en fait aujourd’hui un rendez-vous attendu de la scène culturelle parisienne.
La 7e édition réunira 65 films issus de 34 pays, de la Tunisie à la Côte d’Ivoire en passant par Haïti et la France. Le film d’ouverture, Muganga – Celui qui soigne, sera projeté le 10 décembre à 19h. En compétition, plusieurs longs-métrages concourront pour les Prix Ubuntu d’Or récompensant le meilleur film, réalisateur, acteur, actrice, scénario et producteur.
Lucien Jean-Baptiste parrain du Festival
Lucien Jean-Baptiste, acteur, réalisateur et producteur reconnu, sera le parrain de cette édition 2025. Révélé par La première étoile, il incarne la diversité et la réussite d’un cinéma francophone à la fois populaire et engagé. Autour de lui, un jury d’artistes et de professionnels ainsi qu’une pléiade d’invités prestigieux : Jean-Pascal Zadi, Aïssa Maïga, Eriq Ebouaney, Manon Bresch, Jimmy Jean-Louis, ou encore le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako.
Au-delà des projections, le festival s’ouvre davantage aux enjeux contemporains de la création. Le Marché international du film et de l’art africain et caribéen accueillera producteurs, diffuseurs et artistes, tandis que plusieurs temps forts exploreront les mutations du milieu : une masterclass sur “L’IA, votre co-pilote créatif”, un défi “Kino-AI” mêlant innovation et narration, et une table ronde consacrée à “L’avenir du cinéma à l’ère de l’intelligence artificielle”.
En s’installant durablement à l’EICAR, L’Afrique fait son cinéma confirme sa double vocation : plateforme de rencontres professionnelles et passerelle entre générations. Une ambition fidèle à sa mission d’origine : faire dialoguer les cultures à travers l’écran et construire un espace cinématographique afro-descendant pleinement inscrit dans le paysage mondial.
Retrouver ici le programme et les horaires



