Le Congolais Aurlus Mabélé, roi du Soukouss, emporté par le Coronavirus à Paris


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Aurlus MABELE

Jeudi 19 mars, le roi du Soukouss est décédé à Paris. Aurlus Mabélé a été emporté par le Covid-19. La nouvelle a été dévoilée par Liza Monet, fille du défunt, sur les réseaux sociaux. L’univers musical congolais vient de perdre une icône.

L’icône emportée par le Coronavirus

Dans un message sur son compte Facebook datant du 19 mars, Liza Monet, la fille d’Aurlus Mabélé, a annoncé le décès de son père. « Mon papa est mort ce matin du Coronavirus… Merci d’honorer sa mémoire », peut-on lire sur son mur.

La légende du Soukouss, le roi de la sape, Aurlus Mabélé, de son vrai nom Aurélien Miatsonama, a rendu l’âme le jeudi 19 mars 2020 à l’âge de 67 ans. Dans l’annonce officielle faite par sa fille, il est précisé qu’il a été emporté par le Coronavirus à Paris.

Liza Monet ajoute « C’est une grande légende du Soukouss que le peuple congolais perd aujourd’hui ». La jeune femme se dit « inconsolable et effondrée » face à cette tragique perte. Cette peine, les fans et les ténors de l’univers musical la partagent. Plusieurs hommages ont été adressés par les fans. Claudy Siar a également rendu hommage à la légende dans un vidéo sur Brazza Vibes.

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Le peuple congolais perd une grande légende du Soukouss

Connu musicalement du nom d’Aurlus Mabélé, ce grand artiste congolais s’appelle à l’état civil Aurélien Miatsonama. C’est dans les années 80 qu’il a fondé son groupe baptisé « Loketo ». Il a été l’ambassadeur de la musique africaine aux Antilles et aux Caraïbes, où il a fait danser des milliers de fans avec son groupe.

Pendant ses belles années, Loketo avait effectué une grande tournée en Guadeloupe, à la  Martinique, à la Réunion et en Guyane, soutenue par l’organisateur d’événements, Michel Nicole. Accompagné par Diblo Dibala, l’artiste hors-norme a vendu plus de 10 millions de disques au cours de ses 30 années de carrière. Ses performances de chant et de danse, et surtout, ses tubes « Loketo », « Embargo », « Zébola », « Vacances aux Antilles » ou encore « Waka Waka », resteront graver dans les mémoires à tout jamais.

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