Le Burkina Faso ne « sera pas une République bananière », selon Kafando


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Le nouveau chef d’Etat de transition Michel Kafando a promis qu’il dirigera le pays au nom du peuple, après avoir prêté serment mardi.

Au terme d’une transition militaire de moins de trois semaines et sans violence, le nouveau chef de l’Etat intérimaire du Burkina Faso, Michel Kafando, a prêté serment, mardi. Il a ainsi promis de gouverner le pays au nom du peuple.


Burkina: le président promet de gouverner au… par afp

« Je reçois cette charge avec beaucoup d’honneur mais aussi avec beaucoup d’humilité. L’humilité de quelqu’un qui n’est là que pour une période transitoire », a déclaré Michel Kafando, dans un bref discours lors de sa cérémonie d’investiture, devant plusieurs centaines de personnes, réunies dans la salle des Banquets de Ouaga 2000, un quartier aisé de la capitale où se situe la Présidence.

Selon lui, « l’exercice du pouvoir ne doit souffrir d’aucun abus, aucun excès », faisant ainsi référence aux 27 années de règne du Président Blaise Compaoré. « Notre pays ne saurait être une République bananière », a lancé Michel Kafando. Agé de 72 ans, main droite levée, il a juré de « préserver, respecter, faire respecter et défendre la Constitution, la charte de transition, qui définit les institutions intérimaires, et la loi, et de tout mettre en œuvre pour garantir la justice ».

Dans son discours, il s’est aussi adressé aux neuf sages du Conseil constitutionnel, présents à ses côtés, et qui ont validé publiquement sa nomination décidée lundi par un collège de désignation auquel participaient civils et militaires.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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