Laâk Wolof, mon frère !


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Drapeau du Sénégal
Drapeau du Sénégal

Apprendre à parler le Wolof est désormais possible sur le Net. Pour assimiler les bases de cette langue, utilisée par 80% des Sénégalais, place à la mémoire. Et à l’histoire. Gnou dem, allons-y !

Naka nga def, Comment vas-tu ? Pour apprendre les expressions usuelles du Wolof, un site (le site ne fonctionne plus) propose les bases de cette langue. Jetez vos livres d’histoire, vos dictionnaires, vos grammaires, le site propose tout cela à la fois. L’internaute peut prendre des détours pour apprendre la langue nationale des Sénégalais. Avec un voyage dans le passé, par exemple. En cliquant sur le premier lien, vous remontez dans le temps. L’empire du Dyolof ouvre ses portes. Pour élargir le sujet, vous connaîtrez l’origine et les déplacements des ethnies Sénégalaises dans l’Afrique de l’Ouest.

 » Les Wolofs, premier groupe ethnique du Sénégal, représentent les cadres dans les villes. Dans les campagnes, ce sont des cultivateurs d’arachides « , affirme le webmaster. Selon Cheik Anta Diop, historien sénégalais, le berceau des principales tribus wolof du Sénégal et de la Gambie se situait en Egypte.

80% des Sénégalais parlent le Wolof

L’internaute connaît tout sur la genèse des Wolofs et de sa langue. Place maintenant à l’apprentissage de la phonétique et des mots. Un dictionnaire bilingue propose pour chaque lettre alphabétique une liste succincte de vocabulaire. En wolof, certaines lettres n’ont pas la même prononciation qu’en français, comme le c, le g et le u. Tout est expliqué dans la rubrique  » correspondances phonétiques « , avec des exemples. L’élève ne peut échapper aux conjugaisons et aux règles de grammaire. Elles existent aussi dans cette langue. Mais les formes négatives et interrogatives sont similaires au français et donc plus faciles à mémoriser. Seuls, les pronoms personnels changent. Par exemple,  » il ne dort pas  » se traduit par  » du nelaw « ,  » Dort-il ? « par  » Nelaw na ?  » et  » il dort  » par  » dafay nelaw « .

Les mots assimilés, il faut apprendre à compter sur ses doigts. De un à dix mille, cela suffit pour ne pas se faire escroquer sur les marchés. Ma ngui dem ba bénene yone. A la prochaine, pour dialoguer en Wolof.

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