La Zambie héroïque face au Brésil, la Côte d’Ivoire sort par la petite porte


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Le trophée de la Coupe du Monde
Le trophée de la Coupe du Monde de football de la FIFA

Les jeunes Chipolopolo zambiens ont créé l’exploit en tenant en échec le géant brésilien (1-1) pour se qualifier brillamment en huitièmes de finale de la Coupe du Monde U17, pendant que les Éléphants ivoiriens quittaient piteusement la compétition après trois défaites consécutives, un fiasco historique pour le football ivoirien.

La Zambie, sensation africaine du tournoi

Quelle épopée pour les jeunes Zambiens ! Après avoir dominé l’Indonésie (3-1) lors de leur entrée en lice et écrasé le Honduras (5-2) avec cinq buteurs différents lors de la deuxième journée, la Zambie a confirmé son statut de révélation du tournoi en résistant héroïquement face au Brésil ce lundi 10 novembre à Doha.

Face à la redoutable Seleçao qui avait inscrit 11 buts en deux matchs sans en encaisser un seul, les protégés de Denis Makinka ont fait mieux que résister. Ce match nul (1-1) contre l’ogre brésilien constitue un exploit retentissant qui propulse la Zambie parmi les meilleures équipes africaines de la compétition. Avec deux victoires et un nul, les jeunes Chipolopolo terminent la phase de groupes invaincus et abordent les huitièmes de finale avec une confiance décuplée.

L’effondrement ivoirien, symptôme d’une crise profonde

À l’opposé du conte de fées zambien, la Côte d’Ivoire vit un véritable cauchemar qatarien. Battus d’entrée par la Suisse (4-1), puis par le Mexique (1-0), les Éléphants ont définitivement sombré face à la Corée du Sud (3-1) ce lundi. Trois matchs, trois défaites, deux petits buts marqués pour sept encaissés : le bilan est catastrophique pour une nation habituée aux succès dans les catégories de jeunes.

Cette élimination au premier tour, sans le moindre point engrangé, constitue une humiliation pour le football ivoirien. Comment une génération présentée comme prometteuse a-t-elle pu s’effondrer aussi lamentablement ? Le sélectionneur Bassiriki Diabaté et son staff technique devront rendre des comptes, mais c’est tout le système de détection et de préparation des jeunes talents qui devra être remis en question.

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Amadou Atar est une référence dans le monde du football africain. Il est précis et objectif dans ses articles, même si on ne peut lui enlever un penchant historique pour le mythique club français de Saint-Etienne où sont passés plusieurs des plus grands joueurs africains de l'histoire
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