La pêche algéro-mauritanienne revit


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Le ministère algérien de la Pêche et des Ressources halieutiques et son homologue mauritanien ont décidé de relancer la société mixte algéro-mauritanienne des pêches, l’Almap. Un outil de coopération, en souffrance depuis 10 ans, qui devrait augmenter la disponibilité du poisson sur le marché algérien.

De notre partenaire Le Quotidien d’Oran.

Alors que la coopération entre l’Algérie et la Mauritanie dans le domaine de la pêche remonte aux années 70, les activités de la société mixte algéro-mauritanienne des pêches (Almap) étaient gelées depuis 10 ans. Elles viennent de connaître le démarrage d’une seconde vie. Les divergences ont été, semble-t-il, aplanies, et les difficultés qui avaient conduit à la cessation du partenariat surmontées. En effet, le ministère algérien de la Pêche et des Ressources halieutiques a rendu public, hier, un communiqué dans lequel il fait part de la redynamisation d’Almap.

Le ministère met cette redynamisation sur le compte de la relance de la coopération entre les pays de l’Union du Maghreb Arabe (Uma) et la concrétisation de cette politique entre l’Algérie et la Mauritanie s’exprime dans ce projet d’envergure. Une assemblée générale extraordinaire a regroupé dernièrement à Alger les actionnaires algériens et mauritaniens, le but étant de  » lever toutes les équivoques et baliser le terrain pour une véritable reprise de cette grande société « , selon le communiqué.

12 000 tonnes de poissons

Dans ce cadre, le capital de la société a été ouvert à d’autres actionnaires, ce qui a permis l’éligibilité de la société « Union-Pêche ». Cette dernière s’est engagée à prendre en charge le paiement des arriérés de salaires et les droits des personnels de la société Almap, ce qui avait, par le passé, constitué un point noir dans la relance des activités de cette société mixte. Pour concrétiser ces engagements, un contrat de management a été élaboré au mois de novembre 2002. Ce contrat prévoit la réhabilitation de l’outil de production, la mise aux normes internationales de la société, la préservation de cet outil de coopération et, tout particulièrement, l’approvisionnement du marché algérien en produits de pêche de la Mauritanie. Un marché qui réceptionnait quelque 12 000 tonnes de poissons par an, toutes espèces confondues.

La relance de la société mixte permettra une disponibilité supplémentaire du poisson sur le marché algérien qui conduira certainement à une baisse significative des prix, comme cela a été le cas il y a 20 ans.

M. Mazari

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