La Mauritanie vend de l’électricité au Mali


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La Mauritanie a conclu mardi un contrat de vente d’électricité avec le Mali. Cette électricité sera produite à partir d’un gisement gazier.

Un exemple concret de partenariat entre pays de la sous-région. La Mauritanie a conclu, ce mardi 3 mars 2015, un contrat de vente d’électricité au Mali, qui sera produite à partir d’un gisement gazier, rapporte l’Agence de presse africaine (APA). Un accord signé dans la capitale mauritanienne Nouakchott par les ministres mauritanien et malien de l’Énergie, Ahmed Salem Ould El Béchir et Mamadou Frankaly Keita. Un accord qui devrait permettre le renforcement de l’intégration énergétique entre les deux pays.

La Mauritanie avait conclu, en 2013, un accord similaire avec le Sénégal. Elle prévoit de construire une centrale à gaz à Nouakchott sur le littoral, qui permettra de produire, dès fin 2015, 180 mégawatts, et à terme près de 320 mégawatts. Cette centrale électrique d’un montant de plus de 650 millions de dollars sera financée par la Mauritanie, la Banque Mondiale et le Fonds arabe pour le Développement économique et social (FADES).

C’est le surplus d’électricité qui en résultera qui sera commercialisé au Sénégal et Mali, selon le ministre mauritanien chargé de l’Energie. L’accord a été signé à l’issue d’une réunion de deux jours des ministres mauritanien, malien et sénégalais chargés de l’Énergie, en présence de la directrice des opérations de la Banque Mondiale (BM) dans la région, Vera Songwe.

Les ministres malien et sénégalais en charge de l’énergie sont arrivés à Nouakchott dimanche soir pour discuter des questions énergétiques avec leur homologue de Mauritanie. C’est lundi qu’ils ont visité la centrale électrique hybride. Selon APA, cette centrale se distingue par sa capacité d’utiliser le fuel lourd et le gaz naturel directement après son extraction du champ Banda, dans l’offshore, au large de Nouakchott.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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