La Libye réclame l’aide de l’ONU pour former ses forces de sécurité


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La Libye a demandé ce vendredi l’aide de l’ONU pour former les forces de sécurité de son pays, avertissant que celui-ci pouvait devenir un « Etat failli ».

Le ministre libyen des Affaires étrangères Mohamed Abdelaziz a demandé ce vendredi l’aide de l’ONU pour former les forces de sécurité de son pays, avertissant que celui-ci pouvait devenir un « Etat failli ». Le ministre, qui s’est adressé au Conseil de sécurité lors de consultations à huis clos sur la situation en Libye, a précisé ensuite devant la presse qu’il « ne demandait pas une intervention militaire mais l’envoi d’une équipe d’experts en sécurité de l’ONU ». Selon lui, il s’agit de former l’armée et la police libyennes afin que celles-ci puissent protéger les infrastructures essentielles, notamment les aéroports et les installations pétrolières.

De son côté, le président du Conseil de sécurité, l’ambassadeur rwandais Eugène-Richard Gasana, a indiqué que le Conseil « avait pris note de la demande d’aide libyenne mais qu’il était encore trop tôt pour dire comment il y répondrait », ajoutant que « le secrétaire général (de l’ONU Ban Ki-moon) nous fera des propositions ».

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, les autorités peinent à rétablir la sécurité en Libye. Ces derniers jours l’aéroport de Tripoli avait été prise d’assaut par plusieurs groupes armés, qui se sont violemment affrontés avant qu’un accord ne soit signé entre les belligérants. Le pays est régulièrement le théâtre de combats entre groupes armés qui refusent de déposer les armes depuis la chute de l’ancien leader libyen.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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