La fausse identité de Brahim Ghali confirmée en Espagne


Lecture 2 min.
Brahim Ghali
Brahim Ghali

Comme le spéculaient plusieurs médias marocains, depuis plus d’une semaine, la police espagnole chargée par l’Audiencia Nacional d’enquêter sur la présence du chef du Polisario, Brahim Ghali, en Espagne, a confirmé sa présence dans un hôpital de Logroño et qu’il y est entré avec de faux papiers d’identité, selon des sources espagnoles.

La police espagnole a transmis, ce mercredi, au juge d’instruction de l’Audience nationale, Santiago Pedraz, des informations importantes sur Brahim Ghali, rapporte La Razon citant des « sources judiciaires ». Elle a confirmé que le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, accusé de graves violations des droits de l’Homme, se trouvait effectivement dans un hôpital de Logroño, comme l’ont fait valoir les poursuivants.

L'identité de Brahim GhaliLe juge d’instruction de l’Audience nationale, Santiago Pedraz, avait ordonné, mardi matin, à la police d’enquêter sur la présence du chef militaire du Polisario et de vérifier s’il est entré en Espagne avec de faux papiers. Selon La Razon, la police a confirmé que Brahim Ghali est entré à l’hôpital avec une fausse identité algérienne et qu’il est accompagné de médecins algériens. Les autorités ont saisi toutes les pièces relatives à l’hospitalisation de l’accusé et les ont transmises au magistrat qui l’a convoqué à comparaître vendredi.

Selon les documents auxquels les policiers ont eu accès sur place, Brahim Ghali est entré à l’hôpital de Logroño « sans aucune pièce d’identité » et c’est un médecin algérien qui l’accompagnait qui a fourni des « pièces d’identité algériennes falsifiées ». Alors que le juge Santiago Pedraz a convoqué Brahim Ghali vendredi devant le tribunal pour l’entendre sur les accusations de torture, enlèvement, et détention arbitraire pratiquée sur El Fadel Breika, un Sahraoui dissident du Polisario.

La police, qui a transmis le dernier rapport médical de l’accusé, a informé le magistrat en charge de l’affaire que Brahim Ghali se rendra vendredi à l’audience, mais ne témoignera pas, à cause de son « incapacité cognitive » qui nécessite encore « quelques jours de rééducation », indiquent les mêmes sources qui ajoutent qu’il est toujours sous « assistance respiratoire ».

Par ailleurs, selon des médias algériens citant des sources des sahraouis, mardi, Brahim Ghali s’est rétabli de son infection au Coronavirus et est en « convalescence », ce qui confirme qu’il n’est plus sous assistance respiratoire. Néanmoins, la décision revient au juge Pedraz, si Brahim Ghali doit témoigner vendredi ou s’il va reporter son audience à plus tard.

Suivez Afrik.com sur Google News Newsletter