La chance de la seconde chance


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Chantal Ickonga Akindou
Chantal Ickonga Akindou

L’élection de Miss Fespam s’installe à Brazzaville en marge de la biennale musicale. Son objectif : réunir les dauphines des Miss d’Afrique pour organiser un grand concours panafricain de beauté. Chantal Ickonga Akindou, initiatrice de l’événement, revient sur un concept en plein devenir.

La beauté panafricaine à un nom : Miss Fespam. Parallèlement au Festival panafricain de musique (Congo), le concours biennal en est cette année à sa deuxième édition. L’idée : sortir les dauphines de Miss nationales de l’anonymat et de leur offrir une nouvelle chance de briller. Un concept qui n’empêche pas certaines reines de beauté en titre de défendre les couleurs de leur pays et de l’Afrique à l’élection.

Afrik : Quel est le concept de Miss Fespam ?

Chantal Ickonga Akindou : Le Fespam est un festival de musique mais je me suis dit que l’on pouvait trouver quelques activités connexes à l’événement. D’où l’idée de Miss Fespam. Nous avons plus pensé aux dauphines. Parce que lorsqu’il y a des élections, ce sont les Miss qui sont mises en exergue, les dauphines sont laissées pour compte. Je voulais offrir à toutes ces filles, qui sont aussi très belles, une nouvelle chance de sortir de l’anonymat.

Afrik : Comment votre initiative a-t-elle été perçue par la direction du Fespam ?

Chantal Ickonga Akindou : La première année (2001), la direction du Fespam n’a pas vraiment compris quelle était la relation entre la beauté et la musique. Nous avons été obligés de lui expliquer comment on pouvait faire le lien entre les deux. Il y a quatre sorties dans le défilé : la tenue décontractée, la tenue de plage, la troisième est une sortie en habits traditionnels où chaque candidate apporte une musique de chez elle pour défiler. La quatrième sortie est la tenue de soirée.

Afrik : Qu’est ce que Miss Fespam apporte au Fespam ?

Chantal Ickonga Akindou : L’ancienne direction du Fespam ne voyait pas ce que pouvait lui apporter Miss Fespam. Avec le nouveau ministre, nous avons donné une nouvelle dimension à la chose. Miss Fespam est un peu l’ambassadrice du festival. Parce que celui-ci n’est pas très connu à travers le monde. La Miss est là pour porter le message du Fespam.

Afrik : Avez-vous une structure particulière pour gérer Miss Fespam ?

Chantal Ickonga Akindou : Je m’occupe d’un club, le Club promotion esthétique, qui a la vocation de promouvoir la beauté et la mode. Il a comme activité l’organisation de Miss Fespam tout les deux ans et le Salon de la mode et de l’artisanat (Sama) chaque année en décembre à Brazzaville.

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