La Centrafrique célèbre la Journée internationale de la jeune fille


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Les jeunes filles de la République centrafricaine ont été l’honneur le 11 septembre 2012. Elles ont célébré ce jour-là, la journée internationale de la jeune fille. C’est la représentation du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en Centrafrique. A sa tête, Thérèse Zéba, qui a organisé cette célébration.

(De notre correspondant)

La République centrafricaine, à l’instar des autres pays de la planète, a célébré le 11 septembre 2012, la journée internationale de la jeune fille. Cette journée a été instituée par les Nations unies en décembre 2011 dans l’optique d’attirer l’attention sur la situation de la scolarisation des filles et les cadres féminins de demain. Selon Thérèse Zéba, représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en Centrafrique, « l’idée était partie d’une prise de conscience internationale de la situation de la femme dans le monde en général et celle de la petite fille en particulier. Cette frange de la population occupe une position vulnérable dans un monde où les questions du concept genre et de la question de la parité dominent dans les débats et grandes assises ». A cela s’ajoute la récente campagne lancée par le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, à savoir « l’école d’abord ». Car, la maternité, le mariage, les business, c’est bien, mais il faut aussi avant tout prendre en compte l’école.

La situation des petites filles a de quoi interpeller aujourd’hui, en particulier en Centrafrique, où elles font face à un certain nombre de problèmes qui entravent leur développement. Clément Ngouaka, le directeur général des enseignements au ministère de l’Enseignement primaire, avait par exemple soulevé la question du nombre de fœtus avortés et cachés aujourd’hui, dans le pays, ainsi que sur le nombre de filles qui ne vont pas à l’école ou ne dépassent pas la classe de CM2.

D’autres problèmes rencontrés sont également le harcèlement sexuel et les violences à l’égard des filles, ainsi que d’autres facteurs comme la pression familiale qui cantonne les filles aux activités ménagères. Enfin, était également posée la question du mariage et de la maternité précoce des filles.

Trois jours durant, la représentation de l’UNFPA a organisé des réunions d’échanges entre tous les acteurs concernés par la problématique de la petite fille : parents d’élèves, enseignants et les élèves aussi, ainsi que les autorités politiques nationales.

Les activités prévues dans le cadre de cette célébration ont été lancées le 8 septembre 2012 à l’école Bégoua, le lendemain au lycée Pie XII, puis à l’école des Sourds-muets et enfin à l’école Koudoukou. Le tout, clôturé par une grande marche des petites filles conduite par Thérèse Zéba et deux membres du gouvernement, notamment Gisèle Nam, ministre de l’Enseignement primaire et de l’Alphabétisation et Marguerite Pétrokoni Zézé, ministre des Affaires sociales, le 11 septembre.

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