L’ONU veut que l’Ouganda élimine les sacrifices rituels


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Un organe des Nations unies a exhorté l’Ouganda à respecter les conventions internationales relatives aux droits des enfants et à éliminer toutes les pratiques
traditionnelles nocives liées à des sacrifices d’enfants et aux mutilations génitales féminines (MGF).

« Le sacrifice d’enfants qui est pratiqué dans les districts de Mukono et Kayunga (région centre d’Ouganda), constitue une violation grave du droit le plus fondamental de l’enfant » a déclaré le Comité des Nations unies pour les droits de l’enfant dans un rapport dont la PANA a obtenu mardi, une copie.

Le comité est chargé de surveiller la façon dont les Etats s’acquittent des obligations qu’ils ont contractées au titre de la Convention de 1991 relative aux droits des enfants, qui garantit les libertés fondamentales et engage les Etats à prendre des mesures pour abolir les pratiques traditionnelles préjudiciables à la santé de l’enfant.

Les mutilations génitales féminines sont une mort silencieuse

Soulignant que les mutilations génitales féminines équivalant à « une mort silencieuse », le comité des Nations unies a demandé au gouvernement ougandais d’interdire la pratique et de poursuivre en justice les contrevenants mais aussi, de mener des campagnes de sensibilisation du public sur le caractère nuisible de cette pratique.

Il encourage le gouvernement à renforcer les efforts visant à empêcher les rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) d’enlever les jeunes et à sauver les enfants soldats recrutés par les rebelles.

D’après l’UNICEF, la guerre qui sévit dans le Nord de l’Ouganda depuis 19 ans, a contraint 1,6 million de personnes à s’installer dans des camps sordides, fait près d’un million d’orphelins et réduit en esclavage 25.000 enfants.

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