L’ONU aussi touchée par Ebola


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Un membre du personnel étranger de la Mission des Nations-unies au Liberia a contracté le virus Ebola.

Un membre du personnel étranger de la Mission des Nations-unies au Liberia (MINUL) a contracté le virus Ebola, a indiqué, ce mercredi, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU, Karin Landgren.
Elle a précisé que ce personnel international des services médicaux de la MINUL, dont ni l’identité ni la nationalité n’ont été révélées, avait été diagnostiqué positif après s’être présenté, le 5 octobre, avec des symptômes du virus.

Pas plus tard que la semaine dernière, elle avait annoncé qu’un employé libérien était probablement décédé d’Ebola, le 25 septembre, soulignant qu’il s’agissait d’un première dans ce pays, le plus touché par l’épidémie. Selon elle, la MINUL a pris des mesures d’isolement et de décontamination et continuera à appliquer les précautions qui jusqu’à fin septembre ont permis d’éviter toute contamination dans ses effectifs « bien que des milliers de militaires, de policiers et de civils de la MINUL vivent et opèrent dans les zones touchées ».

Selon Karin Landgren, « au moment où le Liberia affronte sa plus grave menace depuis la fin de la guerre civile? en 2003, l’engagement de la MINUL envers le pays reste déterminé », en référence aux conflits qui ont fait quelque 250 000 morts dans le pays, entre 1989 et 2003. « La mission continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à enrayer la tragédie que représente Ebola », a-t-elle ajouté.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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