L’Erythrée, « la plus grande prison au monde » pour les journalistes


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Drapeau de l'Erythrée
Drapeau de l'Erythrée

Trois journalistes érythréens incarcérés depuis dix ans dans leur pays sont décédés, a annoncé jeudi Reporters sans frontières (RSF). Ils sont morts dans le camp pénitentiaire d’Eiraeiro, un « goulag africain », selon l’organisation de défense de la liberté de la presse. L’Erythrée est « la plus grande prison d’Afrique pour les professionnels des médias », précise RSF. « Des journalistes ont été jetés en prison, certains depuis plus de dix ans, simplement pour avoir osé s’exprimer. Un par un, ils disparaissent », ajoute l’organisation.

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Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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