L’enfant à l’affiche à Cotonou


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Drapeau du Bénin
Drapeau du Bénin

Le Bénin accueille du 1er au 8 décembre la première édition du Festival international de cinéma et de télévision pour l’enfance (Ficéco). A cette occasion, Cotonou reçoit des réalisateurs venus de tous les coins de la planète.

La première édition du Festival international de cinéma et de télévision pour l’enfance (Ficéco) a commencé vendredi 1er décembre au Bénin, avec la cérémonie d’ouverture présidée par le ministre de la Culture, Gaston Zossou. Le premier film projeté, lors de cette soirée de lancement, fut Djib du réalisateur français Jean Odoutan. Cette manifestation culturelle prendra fin le 8 décembre, après avoir projeté une trentaine de films.

Ce festival a été organisé par le Centre béninois de films pour l’enfance et la jeunesse, dirigé par Thomas Akodjinou. Son assistante, Alagdé Aïssatou déroule le programme : « Nous projetterons douze films français, cinq films russes, trois films sénégalais, trois films hollandais et un film iranien « . Elle ajoute :  » Les douze films français nous ont été envoyés par une Organisation non gouvernementale appelée Dire, faire contre le racisme « .

Une foire pour financer le festival

Un forum international sur l’enfant se tiendra en marge de ce festival, les 5 et 6 décembre,. Deux thèmes y seront abordés, l’enfant africain et l’autoroute de la communication et l’enfant africain et l’environnement.

Le projet de ce festival, initié par Thomas Akodjinou, est soutenu par le ministère de la Culture. Cependant,  » il n’a pas participé à son financement « , confie Alagdé. Le Centre béninois de films pour l’enfance et la jeunesse a donc organisé une foire commerciale internationale qui se déroulera du 1er au 12 décembre et dont les bénéfices permettront de financer le festival.

Des projections sont organisées chaque jour, et l’entrée est gratuite le mercredi soir, pour les enfants. Les organisateurs ont voulu limiter au maximum le prix des places, afin d’attirer le plus de visiteurs possibles.  » Les salles de cinéma sont privées et trop chères, nous projetons donc les films dans des stades, ou des salles publiques « , explique Alagdé.

Cette première édition doit recevoir environ trois cents professionnels, et Thomas Akodjinou espère pouvoir réitérer l’expérience tous les deux ans. Une nouvelle pierre apportée à la promotion du cinéma en Afrique.

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