L’élection de Mamadou Seck à la Une des quotidiens sénégalais


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L’élection de Mamadou Seck à la présidence de l’Assemblée nationale du Sénégal dimanche dernier a fait la Une des quotidiens cette semaine.

Sous le titre « Mamadou Seck, le vrai-faux cheval de Troie », le journal « Le Quotidien » fait remarquer que c’est « celui qui est à l’origine du départ de Macky Sall », l’ancien ancien président de l’Assemblée nationale, qui a été porté au perchoir.

Il y a un an, rappelle « Le Quotidien », « personne n’imaginait que celui par qui le scandale de la convocation par l’Assemblée nationale des responsables de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI) serait le successeur désigné de Macky Sall ».

Toutefois, note le journal, « Mamadou Seck a eu le courage et l’honnêteté de reconnaître sa part de responsabilité » dans cette affaire « au contraire de ceux qui, impliqués autant que lui, n’ont jamais osé en parler en public ».

Selon le journal, le nouveau président de l’Assemblée nationale jouit « d’une bonne réputation », car on le juge « digne, mesuré, peu attiré par le jeu de clans ».

N’empêche, croit savoir son confrère « L’Observateur », son élection est le fruit de « calculs de Me Wade ».

Le chef de l’Etat sénégalais aura, une fois de plus, pris de court son monde, pense le journal, qui indique que le choix du maire de Mbao (banlieue de Dakar)  » relève de la haute stratégie politique ».

Pour « L’Observateur », il était question « de choisir quelqu’un de contrôlable pour occuper une station aux enjeux multiples » car « Wade ne pouvait prendre le risque de promouvoir un traître qui peut du jour au lendemain se retourner contre lui ».

L’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale est le signe que le régime de Wade est plus que jamais décidé à faire les yeux doux à la banlieue de Dakar, qui est désormais, l’objet d’une cour assidue de la part des pouvoirs publics, renchérit L’Observateur.

Comme « Le Quotidien », son confrère « Walfadjiri » relève que le Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), a porté à la tête de l’hémicycle « celui par qui les malheurs de l’ancien président de l’Assemblée nationale (Macky Sall) seraient venus ».

Ce journal décrit le nouveau président de l’Assemblée national comme un « homme de l’ombre, un militant et un cadre authentique du PDS ».

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