Le Caire a « rappelé son ambassadeur en Israël jusqu’à la présentation d’excuses officielles » par l’Etat hébreu, a indiqué ce samedi la télévision nationale. Une décision qui intervient des suites de la mort de cinq policiers égyptiens tués à la frontière israélienne par une triple attaque meurtrière perpétrée jeudi. Le Premier ministre égyptien, Essam Charaf, a précisé vendredi que « le sang de l’Egyptien est trop cher pour être versé sans réponse », lit-on sur Afriquinfos. « Notre glorieuse révolution a eu lieu pour que l’Egyptien puisse regagner sa dignité à l’intérieur comme à l’extérieur et ce qui était accepté dans l’Egypte d’avant la révolution ne le sera plus dans l’Egypte d’après la révolution », a-t-il ajouté. En prenant cette décision, le Caire veut signifier à Tel-Aviv que l’Egypte n’est plus ce qu’elle était sous le règne de Hosni Moubarak.