L’Église catholique malienne répond aux accusations des « SwissLeaks »


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Après la publication d’un article du quotidien français Le Monde sur de «mystérieux comptes bancaires» appartenant à la Conférence Épiscopale du Mali placé dans une banque suisse, la Conférence Épiscopale fait bloc et a répondu à ces accusation.

Accusé par le journal Le Monde à partir d’informations provenant des « SwissLeaks » de la filiale suisse de la banque britannique HSBC, L’Église catholique malienne aurait entretenu des comptes bancaires en Suisse. Parmi les responsables cités, Mgr Jean Zerbo, récemment nommé cardinal. Ouverts en 2002 par la Conférence épiscopale du Mali (CEM), ces comptes auraient été crédités en 2007 de 12 millions d’euros. L’Église catholique malienne dément et demande si les auteurs de l’article ne visent-ils pas plutôt un autre objectif inavoué que celui d’apporter des informations constructives à l’opinion ? Cet acte posé à un moment où cette Église vient d’être honorée par la nomination de son premier cardinal vise-t-il à salir son image et à la déstabiliser ?

 La Conférence Épiscopale du Mali s’inscrit en faux contre les allégations affirmant que certains Évêques auraient procédé à un détournement de fonds des fidèles catholiques.

 La Conférence Épiscopale fonctionne en toute transparence. Elle dispose de statuts, d’un règlement intérieur et d’un manuel de procédures qui fixent les attributions de chaque évêque en fonction de la charge qui lui est confiée. A ce titre, aucun évêque n’agit à titre personnel dès lors qu’il s’agit d’une mission qui lui a été confiée par ses pairs. Une évaluation de toutes les activités est régulièrement faite.

 La Conférence dispose en son sein d’une commission des finances chargée de la mise en œuvre de la politique de solidarité décrétée par les Évêques à l’occasion de la célébration du centenaire de l’Église en novembre 1988. Cette solidarité entre les diocèses permet d’assurer le fonctionnement de la pastorale ordinaire de l’Église : la catéchèse, les œuvres de charité, la formation des jeunes, entre autres.

 L’Église du Mali accomplit sa mission d’évangélisation dans la dignité et ne peut utiliser de l’argent sale pour annoncer le Règne de Dieu.

Dieu qui voit tout et qui sait tout saura un jour rétablir la vérité. conclut le communiqué.

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