L’écrivain tunisien Yamen Manai, lauréat du Prix des 5 continents 2017


Lecture 3 min.
arton59694

Réuni au siège de l’Organisation international de la Francophonie (OIF) à Paris ce vendredi 6 octobre 2017, le jury du Prix des Cinq Continents a décidé d’attribuer le prix à Yamen Manai pour son roman « L’Amas ardent » aux éditions Elyzad (Tunis).

Né en 1980 à Tunis, Yamen Manai vit à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Son premier roman, La Marche de l’incertitude (Elyzad poche, 2010), a reçu en Tunisie le prix Comar d’Or, en France le prix des Lycéens Coup de Cœur de Coup de Soleil.

La Sérénade d’Ibrahim Santos (Elyzad, 2011) a été finaliste du prix des Cinq continents de la Francophonie. Il a obtenu le prix Biblioblog, le prix de la Bastide du Salon du Livre de Villeneuve-sur-Lot et le prix Alain-Fournier. Il a été traduit en Allemagne (Austernbank verlag). « L’Amas ardent » est son troisième roman.

« Dans cette fable aux accents voltairiens, un apiculteur défend ses abeilles contre une secte de frelons particulièrement agressive. Avec humour et une écriture limpide, l’auteur nous en apprend davantage sur les pulsions meurtrières des fous de Dieu que bien des discours» a déclaré Paula Jacques, Présidente du Jury du Prix.

Le Prix sera officiellement remis à Yamen Manai par l’Administrateur de l’OIF, Monsieur Adama Ouane, le mercredi 11 octobre à 09h30 sur le Pavillon d’honneur de la Foire du livre de Francfort « Francfort en français ».

Doté d’un montant de 10.000 euros, le Prix des cinq continents, créé, en 2001, permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents. Ce prix permet également d’offrir à l’auteur(e) un rayonnement international. Le lauréat bénéficiera d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant sa participation à des rencontres littéraires, foires et salons internationaux identifiés de commun accord avec lui.

Les 10 romans finalistes en compétition étaient :

 L’Amas Ardent de Yamen Manai (Tunisie) aux éditions Elyzad (Tunisie)

 Apatride de Shumona Sinha (Inde) aux Editions de l’Olivier (France)

 Avant que les ombres s’effacent de Louis Philippe Dalembert (Haïti) aux éditions Sabine Wespieser (France)

 Bled de Tierno Monénembo (Guinée) aux éditions Seuil (France)

 Palace café d’Anne Defraiteur Nicoleau (Belgique) aux éditions Tamyras (Liban)

 Rapatriés de Nehemy Pierre-Dahomey (Haïti) aux éditions Seuil (France)

 La Sonate à Bridgetower d’Emmanuel Dongala (Congo) aux éditions Actes Sud (France)

 Les Temps de la cruauté de Gary Victor (Haïti) aux éditions Philippe Rey (France)

 Le Testament de nos corps de Catherine Lune Grayson (Canada-Québec) aux éditions Mémoire d’encrier (Canada)

 Le Venin du Papillon d’Anna Moï (France-Vietnam) aux éditions Gallimard (France)

Résumé : Aux abords de Nawa, village de l’arrière-pays, le Don, apiculteur, mène une vie d’ascète auprès de ses abeilles, à l’écart de l’actualité. Pourtant, lorsqu’il découvre les corps mutilés de ses « filles », il doit se rendre à l’évidence : la marche du monde l’a rattrapé, le mettant face à un redoutable adversaire. Pour sauver ce qu’il a de plus cher, il lui faudra conduire son enquête dans une contrée quelque peu chamboulée par sa toute récente révolution, et aller chercher la lueur au loin, jusqu’au pays du Soleil-Levant.
En véritable conteur, Yamen Manai dresse avec vivacité et humour le portrait aigre-doux d’une Tunisie vibrionnante, où les fanatiques de Dieu ne sont pas à l’abri de Sa foudre. Une fable moderne des plus savoureuses.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News