L’armée irakienne reprend la ville de Ramadi aux mains de l’Etat islamique


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Les forces irakiennes ont totalement libéré, ce lundi, la ville de Ramadi, à l’ouest de Bagdad, qui était tombée aux mains de l’organisation de l’Etat islamique.

Cela faisait longtemps que l’armée irakienne n’avait pas réussi à s’imposer contre l’organisation de l’Etat islamique qui contrôle des pans entiers de territoire en Irak et Syrie. Les forces irakiennes ont totalement libéré, ce lundi 28 décembre 2015, la ville de Ramadi, à l’ouest de Bagdad, qui était jusque-là aux mains de l’EI et levé le drapeau national sur le complexe gouvernemental, a indiqué le commandement irakien des opérations. « Ramadi a été libérée et les forces armées du contre-terrorisme ont dressé le drapeau sur le siège gouvernemental », a affirmé le général de brigade Yahya Rassool à la télévision d’Etat.

Des Irakiens sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays pour célébrer cette reprise. La ville était en effet aux mains du groupe armé depuis le mois de mai dernier. Cette reprise constitue, la plus importante victoire de l’armée régulière face aux terroristes, qui l’avaient mise en déroute en s’emparant d’un tiers du territoire irakien, il y a dix-huit mois.

Les forces irakiennes ont encore beaucoup à faire pour faire disparaître toute trace d’occupation par l’Etat islamique. Dans la matinée, elles tentaient de désamorcer les bombes laissées dans les rues dévastées de la ville. Elles doivent en effet désamorcer les milliers de bombes laissées par les combattants de l’EI.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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