L’après Protocole de Kyoto au menu à Montréal


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Globe terrestre
Globe terrestre représentant une partie de l'Afrique

La conférence de Montréal a poursuivi mardi, ses travaux sur la question « complexe et sensible » de savoir comment amener les parties signataires du Protocole de Kyoto à s’engager à lutter contre les changements climatiques après l’expiration en 2012, de cet accord international limitant la diffusion dans l’atmosphère des gaz à effet de serre.

La première partie du Protocole, qui court donc jusqu’en 2012,
impose aux pays développés une réduction de leurs émissions de
gaz a effet de serre de 5,2% en moyenne par rapport à ce qu’elles étaient en 1990.

La rencontre de Montréal, qui se passe 10 mois après l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto, compte bien être le point de
départ des discussions sur ce qui sera fait après l’expiration de cet important accord international.

Les Etats-Unis, qui n’ont pas ratifié le Protocole de Kyoto alors qu’ils comptent pour 25% dans les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, ne veulent pas entendre parler d’ouverture de discussions pour l’après 2012 bien que l’article 3.9 de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques stipule que des négociations doivent être ouvertes 7 ans avant cette date fatidique au-delà de laquelle chacun pourra polluer comme il veut si rien n’est fait.

Une conférence parallèle des Maires

Un système d’échange des droits d’émission, la mise en oeuvre
concertée de projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et le Mécanisme pour un développement propre (MDP) ont été institués pour aider les pays développés signataires du Protocole à atteindre leurs objectifs de réduction qui diffèrent d’un pays à un autre, selon le niveau de développement industriel.

La conférence de Montréal discute également des mécanismes de
financement des programmes de changement climatique, du
renforcement des capacités, de la déforestation dans les pays en développement , des implications des MDP dans les autres traités environnementaux et des émissions provenant des transports aérien et maritime.

Les maires de centaines de villes du monde entier ont décidé de se faire entendre autrement qu’à titre d’observateur en
organisant une conférence parallèle dans laquelle ils comptentdémontrer que les municipalités et agglomérations urbaines sont à l’avant-poste de la lutte planétaire contre les changements climatiques.

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