L’Algérie prévoit 33 milliards de dollars d’investissement dans les hydrocarbures

Drapeau de l'Algérie
Drapeau de l'Algérie

L’investissement dans le domaine des hydrocarbures en Algérie atteindra quelque 33 milliards de dollars durant les cinq prochaines années, dont probablement 8 milliards de dollars d’investissements directs étrangers, a annoncé le ministre de l’Energie et des Mines.

Dans un entretien que publie ce week-end le quotidien « El Moudjahid », Chakib Khelil précise que « ces investissements vont inclure, pour la première fois, la réalisation d’une dizaine d’unités pétrochimiques » grâce notamment aux dispositions libérales de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.

A ce sujet, le ministre a révélé que des offres ont d’ores et déjà été enregistrées pour ces projets d’unités pétrochimiques et que les marchés seront octroyés « dans les six prochains mois ».

1 milliard de dollars déjà investi dans le dessalement

Concernant les investissements étrangers en Algérie dans le secteur de l’énergie durant les cinq dernières années, M. Khelil a indiqué qu’ils se sont élevés à plus de 8 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures et à plus de 600 millions de dollars dans d’autres branches énergétiques.

Parmi celles-ci, il a rappelé les contrats conclus pour la réalisation de projets de dessalement de l’eau de mer pour plus de 1 milliard de dollars avec une contribution du partenaire étranger évaluée entre 500 et 600 millions de dollars. La production attendue de ces contrats totalise environ 1 million de mètres cubes d’eau par jour. « Ce sont des investissements étrangers directs et pas des financements », a-t-il précisé.

À une question sur les grandes opérations de partenariat engagées par le secteur avec des partenaires étrangers, le ministre a indiqué que les Australiens, les Anglais et les Canadiens constituaient les « premiers grands partenaires (de l’Algérie) dans le domaine des hydrocarbures, l’exploration, le transport ou dans la génération de la production électrique ».