L’Afrique du Sud abrite le 2e sommet Chine Afrique


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Pour la première fois, un pays du continent, l’Afrique du Sud, accueille la deuxième édition du sommet Chine-Afrique qui s’est ouvert ce vendredi et fermera ses portes samedi. Ce rendez-vous, qui réunit dirigeants africains et chinois, devrait se conclure avec plusieurs signatures de contrats.

C’est l’Afrique du Sud qui abrite la deuxième édition du sommet Chine-Afrique qui s’est ouvert ce vendredi 4 décembre 2015 et se tiendra jusqu’à samedi, à Johannesburg. Pour la première fois, un pays du continent accueille ce rendez-vous qui permet aux dirigeants africains et chinois de sceller des contrats et partenariats. Le premier sommet avait été accueilli par Pékin, en 2006. A l’occasion du sommet, le Président Xi Jinping doit aussi annoncer de nombreux contrats malgré le ralentissement récent des investissements chinois en Afrique.

Xi Jinping « doit annoncer une série de nouvelles mesures pour les trois années à venir pour maintenir la coopération sino-africaine et soutenir le développement de l’Afrique », a confirmé le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi. « Il insistera sur la forte détermination de la Chine et ses sincères intentions à rester engagée dans une coopération croissante et amicale avec l’Afrique », a-t-il ajouté.

Une quarantaine de dirigeants africains, dont les Présidents nigérians Muhammadu Buhari et zimbabwéen Robert Mugabe, vont participer au sommet. Tous les Etats africains sont conviés, sauf trois, notamment le Burkina Faso, Sao Tomé et Swaziland, en raison de leurs relations diplomatiques avec Taïwan, île séparée de la Chine continentale depuis 1949.

Placé sous le signe d’une coopération qui arrange aussi bien les intérêts de la Chine que de l’Afrique, ce sommet est présenté comme « une nouvelle étape importante dans l’histoire des relations sino-africaines ». Toutefois, il se déroule dans un contexte marqué par une chute des investissements chinois en Afrique de plus de 40% au cours des six premiers mois de 2015, par rapport à la même période l’an dernier. Une chute attribuée au ralentissement de la croissance chinoise. Il faut dire que depuis une décennie, la Chine achète, en grandes quantités, pétrole, fer, cuivre et autres matières premières, aux pays africains, contribuant à la flambée des prix. Mais le ralentissement de sa croissance produit désormais l’effet inverse, plongeant plusieurs pays africains dépendants en pleine crise, comme la Zambie, producteur de cuivre.

Ce sommet pourrait sans doute apporter de nouvelles solutions pour lutter contre le ralentissement de la croissance chinoise et permettre aux pays africains qui en ont pâti de se redresser.

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