Kenya : il meurt après avoir bu une « potion de vérité » concoctée par un sorcier


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Un chauffeur de bus kényan est mort après avoir bu une « potion de vérité » concoctée par un sorcier.

Les potions de vérité peuvent se révéler dangereuses ! Un chauffeur de bus kényan en a fait les frais. Il est mort après avoir ingurgité une « potion de vérité » élaborée par un sorcier et censée prouver qu’il n’avait pas dérobé des livres d’une école, rapporte, ce mardi 20 janvier 2015, le quotidien kényan Daily Nation. Agé de 33 ans, il s’est effondré et est mort immédiatement après l’avoir bu, a indiqué un responsable de la police au quotidien kényan.

Tout a commencé lorsque les responsables d’une école d’un village de la région de Kisii, dans le sud-ouest du Kenya, ont recruté un sorcier pour découvrir l’auteur d’un vol de livres scolaires, explique le Daily Nation. « Le chauffeur a été mis au défi de boire la mixture pour prouver son innocence », a expliqué un responsable local de la police, Simon Kiragu, au journal. Il ne s’ en est pas relevé. Des villageois furieux contre les responsables ont alors incendié le bus scolaire et la maison du directeur adjoint de l’école.

Dans de nombreux pays africains, les croyances en la sorcellerie sont toujours de mise. Beaucoup ont recours à ces prétendues potions magiques préparées par des sorciers qui promettent monts et merveilles à ceux qui les utilisent. Soit c’est pour redonner une vitalité sexuelle aux hommes, soit elles sont utilisées pour accéder au pouvoir. Certaines femmes les utilisent aussi comme un filtre d’amour censé accrocher n’importe quel homme.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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