Kenya : au mois 147 morts dans l’attaque de l’université de Garissa !


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Le bilan continue de s’alourdir dans l’attaque de l’université kényane de Garissa, dans l’est du Kenya, ce jeudi. Au moins 147 étudiants ont été tués. L’attaque a été revendiquée par les insurgés somaliens shebabs.

Une véritable boucherie ! Aucun mot n’est sans doute suffisant pour qualifier l’horreur de l’attaque, ce jeudi, de l’université kényane de Garissa, dans l’est du Kenya. Alors qu’au départ le bilan était de 15 morts, puis 70, il est désormais passé à au moins 147. L’attaque a été revendiquée par les insurgés somaliens shebabs. Les personnes tuées sont essentiellement des étudiants, selon un nouveau bilan communiqué par le Centre national de gestion des catastrophes (NDOC).

« L’opération menée par les forces kényanes de sécurité pour reprendre le contrôle de l’Université, prise d’assaut à l’aube, est « terminée (et) les quatre terroristes ont été tués », a ajouté le NDOC, alors que les terroristes avaient un peu plus tôt annoncé qu’ils détenaient toujours des otages. Le ministère de l’Intérieur a pour sa part affirmé qu’au moins 79 personnes avaient été blessées. Il a également ajouté que « 587 personnes ont été évacuées de l’université», sans préciser « si ces 500 étudiants figuraient parmi les otages que les shebabs disaient encore détenir ou s’il s’agissait d’étudiants cachés durant l’attaque ».

A l’international, l’attaque de Garissa est condamnée de toute part. « La France se tient aux côtés des autorités kényanes et est prête à coopérer avec elles dans la lutte contre le terrorisme », a indiqué l’Elysée, dans un communiqué, soulignant que « le président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kényan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s’attaque à la jeunesse, au savoir et à l’éducation ». C’est une attaque « haineuse» et « lâche », selon Washington. Pour Londres, elle est « barbare » et « insensée ».

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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