Kenya – 67 morts : les autorités auraient-elles menti ?


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Alors que le bilan officiel donné par les autorités est de 67 morts, les insurgés islamistes shebabs qui ont revendiqué l’attaque de samedi à Nairobi ont assuré qu’ils avaient tué au moins 137 otages.

Combien de morts y a-t-il réellement eu dans l’attaque de Nairobi ? La confusion règne encore concernant le bilan exact de la tuerie. Alors que les autorités kényanes ont affirmé que l’attaque menée samedi au centre commercial Westgate a fait 67 morts, les insurgés islamistes shebabs, qui l’ont revendiquée, assurent de leur côté avoir tué 137 otages. Information qu’ils ont postée mercredi sur leur compte Twitter. Selon eux, le Président kényan « Uhuru Kenyatta et son gouvernement doivent être tenus pour responsables de la perte des vies des 137 otages qui étaient détenus par les moujahidines ».

Un bilan qui pourrait s’alourdir

De leur côté autorités kényanes maintiennent toujours leurs affirmations. Au total, 61 civils et et six policiers auraient péri dans le drame de Nairobi, qui émeut encore toute la population. Sans compter que 175 personnes au moins ont été blessées au cours du siège, selon le centre de gestion de crise kényane. Quoiqu’il en soit, le bilan pourrait encore s’alourdir. Les secours fouillent toujours dans les décombres à la recherche de cadavres et d’explosifs dans le centre commercial.

Le siège aura en tout duré quatre jours, avant que les forces de sécurité kényane y mettent un terme. Armés jusqu’aux dents, les membres d’un commando, composé d’une quinzaine de personnes, se sont emparés du centre commercial Westgate, tirant sur tout ce qui bouge, ne faisant aucun quartier. Leur objectif, tuer le maximum de personnes dans ce lieu considéré comme l’un des plus huppé de la capitale kényane, généralement fréquenté par des expatriés et riches Kényans.

Ce mercredi matin, les Kényans se sont levés de leur lit encore sous le choc, tant l’attaque a été sanglante. Elle pourrait d’ailleurs être l’une des plus meurtrières dans l’histoire du pays.

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