Karim Younes évoque les vraies raisons de son limogeage


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Abdelmadjid Tebboune et Karim Younes
Abdelmadjid Tebboune et Karim Younes

Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a mis un terme aux fonctions de Karim Younes, remplacé au poste de médiateur de la République par Ibrahim Merad. Une décision brutale et inattendue, qui suscite de nombreuses interrogations, auxquelles les observateurs tentent de trouver une réponse. Karim Younes se dit lui-même surpris et avance les raisons de son limogeage.

Le désormais ex-médiateur de la République, Karim Younes, a précisé, dans les déclarations rapportées par El Watan qu’il a été « surpris » et « consterné » par la manière de son limogeage, regrettant le fait qu’il n’a pas été informé directement. Il aurait appris son évincement de « bouche-à-oreille ». « Franchement, j’étais surpris d’apprendre mon limogeage. J’ai appris la nouvelle dans la rue, c’est vraiment regrettable dans une nouvelle Algérie », a-t-il déclaré.

Évoquant les raisons de cette décision, l’ex-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Karim Younes, indique ne pas comprendre le cause principale pour laquelle il a été démis de ses fonctions. En revanche, il a avancé quelques pistes. « Les raisons de cette décision ne m’ont pas été clairement notifiées, mais dernièrement, j’ai dénoncé les formes de corruption et j’ai mis l’accent sur la nécessité de dialoguer avec toutes les franges de la société dans un consensus général et national », a-t-il révélé.

« Je pense que ce discours n’a pas été du goût de certains responsables, et pourtant, c’est la réalité de terrain. Je pense que c’est la principale raison d’une telle décision », a regretté le désormais ex-médiateur de la République, Karim Younes, qui a été limogé par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune et remplacé par Ibrahim Merad.

Précisons que le poste médiateur de la République est considéré comme une instance d’appel non judiciaire qui contribue à la protection des droits et libertés des citoyens. Il constitue, en tant que tel, un trait d’union entre le pouvoir, la société civile et le citoyen victime d’injustice ou de dépassement de la part de l’administration.

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