Kabylie : l’Algérie attaque le Maroc au Conseil de sécurité


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Ramtane Lamamra, Premier ministre algérien
Ramtane Lamamra, Premier ministre algérien

L’Algérie soutient depuis des décennies le Front Polisario, mais le « soutien » marocain à l’autodétermination de la Kabylie continue d’irriter le gouvernement Abdelmadjid Tebboune. Après la sortie de son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, c’est au tour de son représentant permanent au siège de l’ONU à New York de prendre le relais pour indiquer que son pays va attaquer le Maroc au conseil de sécurité de l’ONU.

Le « soutien » marocain à l’autodétermination de la Kabylie continue d’irriter l’Algérie, qui avait pourtant toujours soutenu le groupe séparatiste sahraoui du Front du Polisario, sur le dossier du Sahara Occidental. Après la sortie de son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, c’est au tour de son représentant permanent au siège de l’ONU à New York de prendre le relais. Dans une lettre adressée aux membres du Conseil de sécurité, l’ambassadeur Sofiane Mimouni a dénoncé « un soutien clair et explicite du Maroc pour ce qu’il prétend être le droit à l’autodétermination du peuple kabyle », selon le quotidien algérien Echoroukonline.

La lettre reprend en effet les grandes lignes du communiqué publié, le 23 juillet, par le département de Lamamra, ayant qualifié l’appui marocain de « reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la décennie noire ».

Le texte faisait ainsi référence au classement par le pouvoir algérien, en avril dernier, du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), en tant qu’organisation « terroriste » au même titre que le mouvement islamiste Rachad, proche de la Turquie et du Qatar. Face à « l’appui » marocain à l’autodétermination de la Kabylie, il ne fait aucun doute que la diplomatie algérienne prévoit d’arracher des soutiens à son « unité territoriale ».

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