Inondation au Mozambique : Maputo a toujours les pieds dans l’eau


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Les inondations meurtrières au Mozambique ont provoqué de grave dégats, notamment dans la capitale Maputo, où de nombreux habitants vivent encore aujourd’hui les pieds dans l’eau.

Les inondations du mois de janvier au Mozambique ont particulièrement été meurtrières cette année. Elles ont provoqué de nombreux dégâts, faisant des milliers de sinistrés. La capitale Maputo a elle les pieds encore dans l’eau. Cette année, la mairie a envoyé des bulldozers pour détruire les habitations quasiment en ruine, en raison des fortes précipitations.

De nombreuses personnes ont été expulsées de leur maison par la municipalité qui a promis de les reloger dans des hébergement d’urgence. La mairie argue que ces habitations misérables, détruits par l’eau, sont démolies pour éviter que d’autres personnes s’y installent. Le Mozambique mais aussi le Malawi ont tous deux été touchés à la mi-janvier par des inondations d’une rare violences suite aux fortes pluies qui se sont abattues dans la zone frontalière entre les deux pays. Au moins 192 morts avaient été dénombrés, et des dizaines de disparus et 100 000 sans-abris.

Face à la situation, les autorités sanitaires locales ne cachent pas leur préoccupation concernant l’apparition de cas de dysenterie, choléra et fièvre typhoïde. Selon l’agence onusienne OCHA, au Malawi, « la situation est très grave, je ne sais pas si l’on peut dire scientifiquement que c’est du jamais vu, mais ce sont les pires inondations depuis cinq ans au Malawi, sans aucun doute ».

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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