Ils sont reçus au Palais de l’Élysée afin de défendre une lettre ouverte pour les soldats africains et des Outre-mer


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Photo Marcel Lourel Elysee le 18 oct 2019

Le 15 août dernier, le Président Emmanuel Macron appelle de ses vœux les élus pour qu’ils nomment des rues en hommage aux soldats africains et des Outre-mer tombés pour la France. À la suite, Marcel Lourel, professeur des universités dans le Nord de la France, lance une lettre ouverte signée par plus de 180 personnalités de tous horizons invitant les élus à s’engager dans ce sens. Le 18 octobre 2019, il est reçu au Palais de l’Élysée avec Aïssata Seck, maire adjointe de Bondy, afin de défendre cette idée.

À la suite du vœu exprimé par Emmanuel Macron lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, appelant à dénommer des rues en hommage aux soldats africains et des Outre-mer de l’Armée française qui ont participé à la Libération, le professeur Marcel Lourel lance une lettre ouverte signée par plus de 180 responsables associatifs, intellectuels et personnalités, invitant les Maires de France et des Outre-mer à s’engager dans ce sens. Le 18 octobre 2019, il est reçu au Palais de l’Élysée avec Aïssata Seck, maire adjointe de Bondy, afin de défendre cette idée.

À quelques mois des municipales, le professeur Marcel Lourel est reçu au Palais de l’Élysée pour défendre une lettre ouverte dont il est à l’initiative, afin d’inviter les élus municipaux à nommer des rues en hommage aux soldats africains et des Outre-mer ayant participé à la Libération dans le cadre du plan de rénovation urbaine.

À la suite du vœu exprimé par Emmanuel Macron lors du 75ème anniversaire du débarquement de Provence, Marcel Lourel, professeur des universités, rédige une lettre ouverte. Aujourd’hui, elle compile plus de 180 signataires, dont certaines personnalités sont très connues comme la journaliste Audrey Pulvar, le musicien Jacob Desvarieux du groupe Kassav’, l’historien Benjamin Stora, la comédienne Caroline Proust de la série Engrenages, diffusée sur la Canal + ou encore le président de la Fédération des Anciens Maires et Adjoints de France (FAMAF), Bernard Lobietti.

« J’ai voulu que notre action soit entendue au cœur de la République, à l’Elysée », explique l’intéressé, fils de militaire du rang, petit-fils de Tirailleur africain et lointain aïeul d’un écuyer normand de Louis XV, aujourd’hui commandant de réserve à Lille. L’universitaire ajoute « Pour l’unité de la Nation, il est important qu’un travail pédagogique se fasse dans et en-dehors de l’école pourvu que la transmission de la mémoire s’opère. L’action est avant tout citoyenne. ». Il termine en disant « Bien sûr, j’en vois certains, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, qui tapent du pied ou sautent comme des cabris en criant la France ! La France ! La France ! Mais qui, dans le même temps, ne font rien pour elle. Or, nous ne sommes pas fait de ce bois-là ! On ne fait pas de politique politicienne. On agit sereinement, c’est tout, pour que chacun dans nous s’empare de l’Histoire commune et vivante. »

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