Hit Radio voyage en Afrique, au service de la jeunesse


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Après la République centrafricaine, le Gabon, le Congo, le Sénégal et le Burundi, la radio internationale Hit Radio, dont le siège est implanté à Rabat, la capitale du Maroc, vient de décrocher deux nouvelles licences de diffusion au Burkina Faso et au Togo. Chaque fois, c’est le même scénario qui se reproduit : offrir un programme varié aux jeunes.

L’ascension de la radio internationale Hit Radio ne fait que commencer, à en croire son président Younes Boumehdi. La radio libre 100% hits, dont le siège se trouve dans la capitale du Maroc, à Rabat, vient de décrocher deux nouvelles licences de diffusion : au Burkina Faso et au Togo. Une nouvelle avancée pour cette radio qui a entrepris, depuis quelques temps, son développement en Afrique subsaharienne. « Chaque licence décrochée équivaut à une nouvelle naissance de Hit Radio », confie son président Younes Boumehdi. L’idée d’offrir un programme radiophonique à un nouveau public lui procure une « montée d’adrénaline ».

Décrocher une licence n’est que la première étape d’une implantation dans un nouveau pays. Reste encore à attendre la fréquence disponible, négocier avec les opérateurs locaux et identifier un site de diffusion. Tant d’étapes qui peuvent durer en moyenne six mois. Mais ce n’est, semble-t-il, pas ce qui peut décourager le fondateur de la première radio libre au Maroc. « Le fait de pouvoir mettre en avant la culture locale d’un pays nous encourage à s’armer de patience. Et puis, il faut bien l’avouer, on aime se compliquer la tâche dans l’espoir d’être encore plus proches des auditeurs de chaque pays », lance-t-il.

L’Afrique en manque de radios privées

La jeunesse reste le fer de lance de cette radio. Younes Boumehdi le rappelle d’ailleurs en affirmant que c’est « la jeunesse qui nous pousse à nous développer davantage ». « Il existe de nombreuses radios intéressantes en Afrique, mais peu d’entre elles s’intéressent aux jeunes », déplore-t-il. Une situation qui s’explique notamment par le fait que « beaucoup de radios conventionnelles existent sur le marchés, contre très peu de radios privées ». C’est donc vers des pays africains où la « diversité manque dans le paysage radiophonique que l’on se dirige », complète-t-il.

A ce propos, combien d’auditeurs comptent au total Hit Radio ? Younes Boumehdi assure qu’il n’est « malheureusement pas encore possible de mesurer l’audience comme c’est le cas au Maroc » qui compte quotidiennement 1 400 000 auditeurs (+ 400 000 via le web). Toutefois, « on a beaucoup de retour via les réseaux sociaux. Les auditeurs sont nombreux à réagir et à exprimer leur joie à l’idée de pouvoir écouter une radio jeune », assure le président de Hit Radio.

Un développement à 0 communication

Younes Boumehdi tient à préserver son côté « humble », comme il dit, en refusant d’organiser des campagnes de communication dans les pays où sa radio est implantée. « On préfère laisser le bouche à oreille faire le job ».

Présent par ailleurs en Belgique et à Monaco, Hit Radio entend continuer son développement en Afrique subsaharienne. Et ce n’est pas les conflits qui empêcheront ce patron et son équipe de continuer leur aventure. Alors que plusieurs radios ont cessé d’émettre en Centrafrique, suite au coup d’Etat contre François Bozizé et au conflit ethnico-religieux qui a suivi, Hit Radio avait décidé de continuer à y diffuser. « On se devait d’être présent au côté de la jeunesse centrafricaine. Seul point d’honneur que nous nous sommes engagés à respecter : la neutralité », conclut Younes Boumehdi.

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