Guyane : Mortelle pirogue


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Une française originaire de Lozère est décédée vendredi 15 juin au soir suite à une collision brutale entre deux pirogues sur le fleuve Oyapock, frontière entre la Guyane française et le Brésil.

Les collisions entre pirogues ne sont pas rares dans cette partie de l’Oyapock, située à la frontière entre le Brésil et la Guyane française, ainsi que l’ont précisé à Afrik.com les gendarmes de Saint-Georges de l’Oyapock… « Le plus souvent, de telles collisions interviennent la nuit, parce que les pirogues ne sont pas éclairées, et qu’elles filent souvent assez vite à cet endroit du fleuve »…

La nuit, les pirogues filent, invisibles…

Précisément, l’accident aurait eu lieu entre 19H00 et 20H00 vendredi 15 juin au soir en Guyane, alors que le soleil était déjà couché. La violence de la collision a pris de court les occupants de la pirogue où se trouvait notamment Séverine Plantier, une jeune femme d’environ une trentaine d’années, originaire de Quézac, en Lozère, où vit sa famille, ainsi que l’a appris l’AFP auprès de la gendarmerie de Saint-Georges.

Séverine Plantier accomplissait en Guyane une mission médicale « dans un cabinet d’orthophonie à Cayenne », selon une information donnée au « Monde » par Vincent Berton, directeur de Cabinet du Préfet de Guyane.

Plusieurs blessés graves

Trois autres victimes d’origine métropolitaine ont été gravement blessées dans l’accident. Toutes appartiennent à la même famille : Yves Bonnet, le père, 52 ans, Yasmina Bonnet, la mère, et leur fille Eléonore Bonnet, 14 ans. C’est cette dernière qui aurait le moins souffert du choc, tandis que ses deux parents souffrent de blessures plus sérieuses. « Le père souffre d’un traumatisme thoracique et il a du sang dans l’abdomen, ce qui devrait nécessiter une opération ». Quant à la mère, elle « souffre d’une fracture du crâne, d’une fracture à un bras et elle a perdu un oeil » indiquait samedi à l’AFP le personnel médical de l’hôpital de Cayenne.

D’abord secourus par les pompiers français, tous les rescapés ont été transportés dans la soirée à l’hôpital brésilien d’Oïapoqué, un hôpital d’une trentaine de lits souvent dénué de chirurgien, d’où la Préfecture de Guyane a fait savoir samedi 16 juin au matin qu’ils seraient aussi vite que possible transférés à l’hôpital de Cayenne par hélicoptère.

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