Guinée : fin de l’épidémie Ebola


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L’épidémie Ebola, qui a officiellement fait 2500 morts en Guinée, est désormais terminée dans le pays.

La Guinée a officiellement eu raison d’Ebola, qui a fait pas moins de 2 500 morts dans le pays. L’épidémie de fièvre hémorragique a été déclarée officiellement terminée, lundi 28 décembre 2015, en Guinée. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un pays est déclaré libre du virus Ebola après expiration d’un délai de 42 jours, à partir de la guérison ou du décès du dernier patient contaminé et si aucun nouveau cas n’est intervenu entretemps.

Sur les quelque 28 600 cas recensés par l’OMS, dont 11 300 mortels, plus de 3 800 ont été enregistrés en Guinée, où plus de 2 500 malades ont succombé à la maladie. Il faut aussi dire que l’épidémie a porté un coup dur à l’économie du pays, mais aussi à l’éducation et au secteur de la santé.

Le virus Ebola est apparu fin décembre 2013 en Guinée, pour la première fois. Il n’avait jamais fait son apparition en Afrique de l’Ouest, auparavant. La Guinée, la Sierra Leone et le Liberia ont été parmi les trois pays les plus touchés. Parmi ces trois pays, actuellement seul le Liberia est toujours classé en zone d’épidémie après en être sorti plusieurs fois cette année. Mais à chaque fois un nouveau cas survenait, contraignant les autorités à faire preuve de plus de vigilance encore. De son côté, la Sierra Leone a eu raison du virus, en novembre. Depuis lors, aucun nouveau cas n’a été déclaré. Le virus Ebola est apparu pour la première fois en Afrique Centrale il y a une quarantaine d’années.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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