Guinée : des députés veulent appeler la CEDEAO à la rescousse


Lecture 2 min.
drapeau Guinée

La Cour constitutionnelle de la Guinée a rendu son verdict à propos de la discorde née au Parlement concernant la nouvelle constitution. La cours a tranché en faveur de la mouvance présidentielle. Les 15 députés qui ont saisi l’institution envisagent de se tourner vers la CEDEAO. 

Le débat est clos

Ce sont 15 députés qui se sont alliés pour saisir la cour constitutionnelle afin que celle-ci leur donne raison à propos de ce qu’il estime être une modification illégitime de la constitution de leur pays. Rappelons qu’en date du 22 mars dernier, le Parlement du pays avait voté par référendum l’adoption d’une nouvelle constitution.

Ce que disent les députés à l’heure actuelle, c’est qu’au mois d’avril, c’est un texte modifié qui a été promulgué. Un texte modifié sans le consentement du Parlement qui servirait de constitution. Déjà déboutés au sein même du Parlement, les députés “dissidents” ont décidé de porter l’affaire devant la cour constitutionnelle.

Celle-ci a rendu son verdict. Elle a fait savoir que le texte promulgué est conforme à celui voté par référendum en mars. « La cour constitutionnelle a clos le débat, plus de place pour les spéculations tendancieuses », a fait entendre le chef de la mouvance présidentielle, Aly Kaba. Pourtant, les députés qui ont soulevé ce problème ne comptent pas s’arrêter là. Il envisage saisir la cour juridique de la CEDEAO pour se faire entendre.

Aly Kaba dénonce par ailleurs une machination orchestrée pour faire croire que le groupe des 15 est exclusivement composé des membres de l’opposition. « Certains députés font croire à l’opinion publique que les quinze  signataires de la correspondance adressée à la cour constitutionnelle sont tous issus du bloc de l’opposition. Cela relève d’une manipulation pure et dure. Car les Députés concernés proviennent des trois groupes parlementaires de l’actuelle Assemblée Nationale », a-t-il expliqué en ajoutant que c’est la mouvance qui en était à l’origine.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News