Guerre Israël-Hamas : l’Algérie appelle à une intervention internationale


Lecture 3 min.
Abdelmadjid Tebboune, Président d'Algérie
Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune

L’Algérie a appelé à une intervention internationale immédiate pour mettre fin à la guerre qui oppose l’armée israélienne au Hamas palestinien. Non sans prendre cause et fait pour le peuple palestinien.

L’ouverture de la vingtième session de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Afrique et de l’Europe du Nord a été saisie par Ahmed Attaf pour interpeller la communauté internationale. Par la voix de son chef de la diplomatie, l’Algérie a appelé à «une intervention internationale immédiate» pour mettre fin à la guerre qui oppose l’armée israélienne au Hamas.

«Mettre un terme à l’agression»

Dans son discours d’ouverture, Ahmed Attaf a appelé à «protéger immédiatement les opprimés et les persécutés en Palestine». Le diplomate algérien va plus loin, demandant à «mettre un terme à l’agression», en plus d’œuvrer pour «relancer le processus de paix afin de permettre au peuple palestinien d’établir son État indépendant sur les frontières de 1967, avec la Sainte Jérusalem pour capitale».

«La bande de Gaza subit un siège et des bombardements au vu et au su de tous», insiste Attaf pour le déplorer. Et d’enfoncer que l’assaut israélien se fait «sans le moindre respect pour les règles humanitaires les plus élémentaires, les normes et les lois internationales… L’Algérie appelle à éviter de nier les faits irréfutables présentés à la communauté internationale».

«Épées de fer» après «Déluge d’Al-Aqsa»

Dénonçant «l’occupation israélienne de la Palestine», Ahmed Attaf appelle à «la préservation des droits légitimes des Palestiniens». Non sans rappeler : «en Palestine, il y a un peuple qui revendique ses droits nationaux légitimes conformément à ce que la légitimité internationale a approuvé en sa faveur, d’une manière claire et cohérente qui n’accepte aucune interprétation, fuite ou déni».

C’est une violente guerre qui oppose l’armée israélienne au Hamas. Ce, depuis le lancement, samedi 7 octobre à l’aube, de l’opération «Déluge d’Al-Aqsa», depuis Gaza. Le Hamas déclarait agir en «réponse aux attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est».

Israël demande l’évacuation de la partie Nord de Gaza

La réponse de l’armée israélienne a été foudroyante. Aussitôt après l’assaut du Hamas, Tsahal a lancé l’opération «Épées de fer», menant des raids intensifs sur de nombreuses zones de la bande de Gaza. Les plus de deux millions de Palestiniens vivant dans la zone voient leurs conditions de vie se détériorer. D’ailleurs, Israël a demandé l’évacuation de la partie Nord de Gaza. Le bilan humain comme matériel est très lourd.

Lundi, le ministère palestinien de la Santé a annoncé que le bilan des victimes dans la Bande de Gaza s’est encore alourdi à 2 808 morts. Par ailleurs, au moins 10 950 blessés ont été dénombrés. Côté israélien, l’attaque du Hamas contre l’État hébreu a fait plus de 1 300 morts. Tsahal fait état d’au moins 258 soldats israéliens tués, depuis l’attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas en Israël.

Avatar photo
Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News