Gisement de fer de Belinga : le Gabon renégocie avec les Chinois


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Le gouvernement gabonais a modifié la convention d’exploitation du gisement de fer de Bélinga (Nord-Est) qu’il avait signée il y a quelques années avec la China machinery & equipement (CMEC). Le document révisé a été remis hier à la partie chinoise par la commission technique interministérielle, en présence du ministre gabonais des Mines, Julien Nkoghé Békalé et du vice-président de l’entreprise chinoise (CMEC) Jin Chunsheng.

Notre correspondant au Gabon

Le gouvernement gabonais a révisé l’ensemble des termes du contrat d’exploitation de la mine de fer de de Belinga . Lesquels selon de nombreux observateurs de la société civile n’étaient guère favorables à la partie gabonaise, du point de vue de la fiscalité et surtout environnementale.

Les négociations s’annoncent chaudes entre les deux parties, avant la signature d’un accord définitif, en vue de l’exploitation de cette mine de fer. Le chantier doit générer environ 30 000 emplois directs et indirects.

Rappelons que l’exploitation de ce gisement de fer nécessite la construction entre autres d’un port en eau profonde, d’un barrage hydro-électrique et d’un chemin de fer de près de 6 00 kilomètres.

Les travaux de ce vaste chantier vont démarrer dans les prochains mois, à conditions que les intérêts des 2 parties soient garantis dans la nouvelle convention.

Mais déjà le secrétaire exécutif de l’ONG Brainforest, Marc Ona que nous avons joint ce mercredi au téléphone n’a pas caché son inquiétude. Il a affirmé que la société civile n’a été associée à la rédaction du document révisé qui a été proposé la partie chinoise. Il est donc à craindre que la nouvelle convention qui sortira de ces négociations soit également décriée par les ONG gabonaises.

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