Ghana : sanctions contre une femme soldat qui a épousé sa collègue en uniforme


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Vice-ministre de la Protection du genre et des enfants, Rachel Appoh a ajouté sa voix aux appels à la hiérarchie des forces armées ghanéennes, pour faire craquer la femme soldat, qui aurait épousé sa partenaire lesbienne en uniforme militaire. Une affaire qui défraie la chronique et qui met en ébullition les réseaux sociaux.

DCDA9771 2A4C 423B B5C2 39A845067BE8 540x460Des images et des vidéos virales ont capturé l’officier dont l’identité a été révélée en tant que sergent d’état-major Vidash Owusu, qui aurait noué une relation avec sa partenaire lesbienne. Dans un post sur ses médias sociaux, Rachel Appoh a condamné la conduite de l’officier et a demandé aux GAF (Forces Armées du Ghana) de s’occuper d’elle. « Il est très malheureux que cet acte nauséabond émane de l’armée ghanéenne, qui a acquis une telle réputation internationale et un tel pedigree pour sa discipline dans toutes les facettes de ses activités », a-t-elle déclaré.

« Nous exhortons le Haut Commandement militaire à prendre des mesures décisives pour se purger de la disgrâce collective que ce seul acte d’indiscrétion a apporté au GAF », a ajouté Rachel Appoh, qui affirme avoir mené des enquêtes sur l’incident, faisant d’autres révélations sur la cérémonie. « Des sources disent que l’événement a eu lieu dans un appartement loué non divulgué, samedi dernier, à Takoradi dans la région de l’Ouest », a-t-elle révélé.

La vice-ministre de la protection du genre et des enfants est d’avis que l’action de l’officier de l’armée est un affront aux normes et aux valeurs de la société ghanéenne. « Le Bureau condamne cependant, sans réserve, cet acte en des termes non équivoques et conseille aux jeunes de ne pas copier ces actes immoraux, quel que soit l’auteur de ces actes. Le Bureau tient à souligner que le fait que la personne impliquée dans l’acte en question soit un officier militaire n’en fait pas un comportement acceptable dans le pays », a-t-elle indiqué.

Pendant ce temps, des rapports indiquent que l’officier en question a été détenu et doit faire face à une cour martiale. La GAF n’a pas encore officiellement commenté le problème qui a mis en ébullition les réseaux sociaux.

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