Gbagbo à la CPI : « le procès de la démocratie », selon le FPI


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Le Front populaire ivoirien (FPI) a réagit mercredi à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de juger l’ex-Président Laurent Gbagbo. Ce principal parti d’opposition a déclaré vouloir s’organiser en vue de tout mettre en oeuvre pour permettre sa libération.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé, mercredi, la création d’un « secrétariat national, spécialement dédié à la coordination de la lutte pour la libération du Président Laurent Gbagbo ». Ce principal parti d’opposition a déclaré que ce procès devait « être gagné ».

« Ce procès n’est pas le procès d’un homme. C’est le procès d’une ambition, d’une vision, d’un idéal. C’est le procès de la démocratie. C’est le procès de la liberté, le procès de la dignité. Nous devons le gagner », a expliqué Pascal Affi N’Guessan qui poursuit : « pour toutes les personnes éprises de justice, de liberté et de paix, en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde, c’est un moment de grande tristesse et de profondes appréhensions », rapporte APA.

Son combat pour la souveraineté de l’Afrique

Incarcéré à La Haye depuis le 30 novembre 2011, Laurent Gbagbo est, selon le FPI, « en danger de mort pour son combat pour la dignité et la souveraineté de l’Afrique ». « Laurent Gbagbo a fait sa part du travail. Il a forgé et mis entre nos mains l’instrument de notre émancipation individuelle et collective, la clé de l’avenir de la nation. A nous de faire notre part qui est de nous mobiliser et d’assurer une plus grande coordination de nos activités, en vue de réussir efficacement la libération du Président Laurent Gbagbo », a ajouté le président du FPI.

Le 12 juin dernier, les trois juges de la Chambre Préliminaire 1 de la CPI, à la majorité de deux voix contre une, ont confirmé les charges contre l’ancien Président Laurent Gbagbo. Il est poursuivi pour sa présumée « responsabilité pénale individuelle en tant que auteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution (…) survenus sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 ».

« La libération du Président Gbagbo est le moteur de la réconciliation nationale. Mobilisons-nous et agissons pour la réussir », a conclu Pascal Affi N’Guessan.

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