Gambie : le président Jammeh va remplacer l’anglais par une autre langue nationale


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Le chef d'Etat de la Gambie Yahiya Jammeh
Le chef d'Etat de la Gambie Yahiya Jammeh

Le président gambien Yahya Jammeh a décidé que l’anglais ne sera plus la langue nationale du pays. Il compte la remplacer par une autre langue locale.

L’anglais ne sera plus la langue officielle de la Gambie, a décidé le président gambien Yahya Jammeh, rapporte ce lundi le site Koaci. Elle devrait être remplacée par une langue locale du pays.

« Ce qui a fait venir les Anglais en Gambie, c’était le commerce de l’ivoire, parce qu’il y avait beaucoup d’éléphants ici. Ils ont tué les éléphants et ont fini par vendre les Africains », a indiqué le président gambien, connu pour ses excentricités.

Une décision du président Jammeh qui intervient suite au retrait de la Gambie en octobre 2013 du Commonwealth. Organisation de 54 Etats, regroupant des ex-colonies britanniques pour la plupart.

« Le gouvernement se retire du Commonwealth en tant que membre et décide que la Gambie ne sera jamais membre d’une institution néocoloniale, et ne fera jamais partie d’une institution qui représente un prolongement du colonialisme », avait alors indiqué le gouvernement gambien pour justifier sa mesure.

La Gambie est toujours considérée comme l’un des pays les pauvres du monde. Depuis la prise de son indépendance le pays n’a toujours pas développé ses infrastructures.

Lire aussi : Yahya Jammeh choisit l’arabe comme langue officielle

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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