Gabon : Dieudonné Minlama appelle à l’apaisement


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Lors d’une conférence de presse donnée ce 7 avril à Libreville, le
président de la convention nationale pour la démocratie, Dieudonné
Minlama a invité les acteurs politiques du pays à l’apaisement, face
au spectre de la violence qui plane sur le Gabon, à 4 mois de la
prochaine Présidentielle.

A Libreville,

Selon des informations données le 6 avril dernier par l’opposant Jean
Ping à la presse, le gouvernement vient de se doter d’armes de guerre
en provenance de la Russie, alors que certains leaders de l’opposition
appellent le peuple à la révolte et à utiliser tous les moyens y compris la violence pour faire vaciller le régime en place. Le climat politique est très tendu et la peur d’une guerre civile est de plus en plus perceptible. Tous les signaux sont au rouge. C’est face à cet
environnement d’incertitude et de psychose que le président de la
convention nationale de la démocratie et candidat à l’élection
présidentielle, Dieudonné Minlama a invité les acteurs politiques de
la majorité présidentielle et de l’opposition à l’apaisement, en vue
de préserver le pays du « chaos ».

« Au fur et à mesure que nous approchons de la date de cette importante consultation électorale, l’impression qui se dégage est que
nous nous dirigeons tout doucement, inexorablement et sûrement vers
l’incertitude, vers le chaos, vers la destruction de notre pays si rien n‘est fait pour inverser la tendance actuelle…Parmi nos hommes
politiques, plusieurs sont prêts à joncher les cadavres, à détruire le
pays, à semer la désolation pour s’accrocher ou pour accéder au pouvoir, pour préserver leurs acquis et privilèges ou pour les retrouver », a déclaré M. Minlama.

Le président de la convention nationale pour la démocratie a invité le
président gabonais Ali Bongo Ondimba à convoquer le dialogue national inclusif, lequel permettra la mise en place consensuelle d’un cadre permettant l’organisation d’une élection présidentielle crédible et
transparente, dont les résultats seront acceptés par toutes les
parties. Ce dialogue permettra également selon l’homme politique à
rassurer le peuple, le monde et les investisseurs.

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